Ces assises ont essentiellement porté sur la relecture des textes du parti; la stratégie de communication face aux enjeux nationaux et l’adoption d’un planning pour l’implantation du parti. S’y ajoutent la régionalisation et les enjeux des élections 2015 et la stratégie de mobilisation des ressources humaines et financières. Sur chacun de ces thèmes, le congrès est parvenu à une batterie de recommandations que le 1er vice-président, Abdoulaye Diarra, en compagnie d’autres membres du CEC, a restituées le jeudi 1er janvier 2015, à la faveur d’un point-presse, au siège du parti.
Dans le rapport de synthèse, les différents ateliers thématiques recommandent, pèle mêle, l’élargissement du Comité exécutif central (CEC) de 63 à 83 membres; la transcription du mot «Yelema» avec l’alphabet phonétique international; la limitation du mandat des membres du CEC à 3 ans renouvelables 2 fois au même poste. A ces recommandations, s’ajoutent le maintien de la déclaration de biens des candidats aux élections nationales; l’adaptation de la communication du parti aux réalités nationales; le renforcement de la régionalisation pour assurer les équilibres entre territoires; l’instauration d’un système de parrainage des nouveaux membres, entre autres.
A la question de savoir si la limitation du nombre de mandat concerne le président du parti, M. Diarra a été on ne peut plus clair. Personne, a-t-il dit, n’est au dessus des textes de Yelema. A l’en croire, cette mesure vise, conformément à l’esprit de changement dans lequel ils se sont inscrits, à accélérer l’alternance à la tête du parti.
Par ailleurs, M. Diarra a rappelé que Yelema est le fruit du regroupement de plusieurs associations de jeunes. Favorable à une simplification du paysage politique national, le parti peut cheminer avec tout autre parti qui partage cette vision. Il répondait ainsi à une question relative à une éventuelle fusion, prônée par le représentant de l’ADP-Maliba lors de la cérémonie d’ouverture des travaux de ce premier congrès ordinaire.
Bakary SOGODOGO