Le Parti Africain pour la Solidarité et la Justice a tenu sa 14ème conférence nationale sous la présidence du Pr Tiémoko Sangaré, président du parti, et sous le regard vigilant du Pr Dioncounda Traoré, président d’honneur. Ont pris part à ces assises dont le slogan portait sur le retour du parti à ses valeurs fondamentales, l’ensemble des sections de l’intérieur et de l’extérieur. Plusieurs formations politiques ont tenu à témoigner leur amitié à l’ADEMA à travers leur présence à ladite conférence. Il s’agissait du RPM, URD, FARE AN KA WULI, PS YELEN KURA, UM-RDA, CODEM, CNID, CNAS FASO -HERE, ASMA-FCP, YELEMA, MPR, UDD, APR, MIRIA. C’était le dimanche 27 mars à la Maison des Ainés.
Les lampions se sont éteints le dimanche dernier sur les travaux de la quatorzième conférence nationale du parti Africain pour la Solidarité et la Justice, Alliance pour la Démocratie au Mali (ADEMA-PASJ). Ces travaux ont permis aux militantes et militants du parti de faire un diagnostic des activités menées au regard des résolutions et recommandations du cinquième (5) congrès ordinaire tenu des 24, 25 et 26 mai 2015.
Au cours de ces assises, les conférenciers ont passé en revue l’état de la nation et dégagé les perspectives pour l’avenir. Le Pr Tiémoko Sangaré et le Comité Exécutif (CE) se disaient déjà tourner davantage vers l’avenir. Ayant pris l’engagement de ne rien servir que l’intérêt supérieur de la nation, le président a demandé aux uns et aux autres de se tenir prêts pour les prochaines échéances électorales.
Pour le Pr Tiémoko Sangaré, l’ADEMA est et restera un parti de militants engagés qui, chaque fois que le bateau tangue, dispose le ressort pour faire en sorte qu’il ne chavire pas, ”Votre grande mobilisation est le témoignage éloquent de ce qui est devenu une évidence depuis les assises du 5ème congrès ordinaire du parti. A savoir que les militants de l’ADEMA ont repris confiance en eux-mêmes pour avoir compris qu’ils n’ont aucune raison de raser les murs au Mali”.
C’est dans cette optique qu’il a adressé aux mouvements affiliés un hommage mérité pour leur courage et leur combativité. Ce qui ordonne à ces mouvements de redoubler d’efforts dans le processus de redynamisation du parti afin de faire face dans l’entente et la cohésion aux élections communales, locales et régionales qui devront servir de tremplin au parti des Abeilles de confirmer son leadership sur l’arène politique nationale. Cette conférence s’était tenue au lendemain de la date anniversaire de la révolution du 26 mars 1991, couronnement d’un processus au cours duquel le sang de notre peuple avait coulé pour que le Mali démocratique soit.
Selon le Pr Sangaré, la démocratie ainsi arrachée au prix du sang permet de nos jours, à chacun de s’exprimer librement, et même de publier des ouvrages falsifiant notre histoire politique récente, avant d’ajouter ”On peut réécrire l’histoire, mais on ne peut jamais la refaire”. Face aux tentatives de réécriture de l’histoire des évènements de mars 91, par ceux-là mêmes qui ont tiré le plus de profits des acquis démocratiques, le Pr Sangaré a lancé un appel pressant à toutes les forces attachées aux valeurs de justice, de paix et de démocratie pour plus de vigilance, d’unité et de cohésion. Il ne fait aucun doute que l’humanité est aujourd’hui engagée dans une véritable guerre contre le terrorisme. C’est pourquoi, dira Tiémoko Sangaré, à l’ADEMA, ”nous sommes convaincus que la réponse à la menace terroriste ne peut être que collective”.
Dans un contexte particulièrement difficile pour notre pays, l’ADEMA-PASJ, par la voix de son président a tenu à réitérer son soutien au Président IBK, en vue de faire face aux multiples défis politique, socio-économique et sécuritaire auxquels le Mali est confronté. Toutefois, il a tenu à préciser que ce soutien qui visait à mettre le Mali au-dessus de tout n’était pas aveugle et ne répondait à aucune logique de partage de gâteaux. La conférence après l’examen du discours d’ouverture a ouvert le débat en donnant la parole aux partis amis. A l’issue de ces témoignages éloquents, francs et constructifs, un constat général s’était dégagé, ”L’ADEMA est un grand parti avec des hommes et des femmes politiques aguerris”.
En effet, le parti qui eut le privilège de conduire les premiers pas du Mali démocratiques avait eu en ce moment solennel un salut fraternel de la part des responsables politiques présents. Il a été salué en lui le parti passionné de la démocratie dont les convictions fortes ont permis de libérer les initiatives, de booster la créativité des Maliens, amorçant ainsi un développement perçu dans des coins les plus reculés de la République. Le parti des Abeilles a de sa création à nos jours tenu, 14 conférences nationales, 5 congrès ordinaires, un congrès extraordinaire, et deux conférences d’investiture. Selon divers témoignages, la mission historique de l’ADEMA n’était pas encore finie, malgré les acquis enregistrés.
Pour tous les intervenants la route est encore très longue et qu’il ne saurait avoir de répit tant que la pauvreté ne sera pas totalement vaincue et la démocratie irréversible. Conscient des enjeux du moment, des périls même qui se profilent à l’horizon et conscient de leurs qualités personnelles, de celles de leurs militantes et militants et de l’extraordinaire atout que la marche du pouvoir offre à l’ADEMA son parti, pour consolider les acquis de 25 années d’exercice démocratique pour redresser les erreurs inhérentes à cet exercice et aller vers d’autres victoires, le Pr Sangaré dira ”l’ADEMA-PASJ, au sortir de son 5ème congrès a décidé de rencontrer tous les partis politiques indépendamment de leurs obédiences, en vue de sauver les fondements de notre pays et de renforcer les acquis démocratiques.”
Et d’ajouter : ”Pour l’ADEMA, cette synergie d’actions est plus que jamais nécessaire, si tant est que nous voulons que notre cher pays rayonne dans le concert des nations”.
Amadou Coulibaly
