Dans son discours d’ouverture, le président par intérim de l’Adema-Pasj, Tiémoko Sangaré, dira que «la présente Conférence nationale de l’Adéma se tient dans un contexte particulièrement difficile pour notre pays ; un contexte marqué essentiellement par la crise sévissant dans la partie septentrionale de notre pays. Elle se tient aussi à un moment où bon nombre de nos compatriotes sont inquiets et s’interrogent face à la crise du Nord qui fait peser une menace sérieuse sur l’unité nationale, l’intégrité territoriale, la forme républicaine et laïque de l’Etat. La même inquiétude concerne l’insécurité qui a tendance à se généraliser à travers le pays».
Pour lui, le paraphe de l’accord d’Alger auquel sont parvenues les autorités maliennes et la médiation internationale à la suite d’un long processus de négociations, sans être une panacée, est un acte politique responsable qui doit être salué. «Le compromis ainsi trouvé devra permettre, à n’en pas douter, de favoriser la réconciliation nationale, d’asseoir un climat social et une sécurité favorables au développement de notre pays dans son ensemble», a expliqué M. Sangaré.
En vue de parachever le processus d’Alger, l’Adéma-Pasj lance un vibrant appel à toutes les parties prenantes aux négociations à procéder au paraphe de ce document dans l’intérêt supérieur de la Nation malienne et de la paix dans notre sous-région.
La question du report des élections communales n’a pas échappé au parti des Abeilles. Le président par intérim soutient ce report afin que les conditions favorables soient réunies pour des élections transparentes, crédibles et inclusives permettant de doter les collectivités décentralisées de pouvoirs forts et légitimes.
Ces assises ont permis à l’Adéma-Pasj d’évaluer son parcours politique récent à travers ses forces et faiblesses en vue d’en tirer toutes les leçons. L’autre temps fort de ces assises de l’Adéma aura été les interventions des partis politiques amis qui ont témoigné aux Abeilles toute leur solidarité.
Alhousseini TOURE
