04 septembre 2013-04 septembre 2014, cela fait exactement 1 an que le président Ibrahim Boubacar Kéïta a été investi à la magistrature suprême du Mali, à l’issue de l’élection présidentielle de juillet-août 2013. Après un an à la tête du Mali, les maliens dans leur grande majorité sont restés sur leur faim quant à la gestion du président Ibrahim Boubacar Kéita. Il est vrai qu’on ne peut pas honorer toutes ses promesses de campagne en un an de gestion du pouvoir, surtout dans le cas du Mali qui peine à se sortir d’une grave crise politico-sécuritaire. En dépit de cette réalité, il faut reconnaitre que les attentes des maliens sont loin d’être comblées par le nouveau pouvoir. Le résolution des problèmes prioritaires tarde à voir le jour. Ces priorités ont pour nom la résolution de la crise du nord, la lutte contre la corruption, l’emploi des jeunes, la résolution du problème scolaire et universitaire, la solution à la cherté de la vie…
Croyant qu’IBK était l’homme idéal qui pouvait trouver des solutions adéquates à ces préoccupations, les maliens l’ont élu à la magistrature suprême à plus de 77 % des suffrages exprimés. Cette élection du président Ibrahim Boubacar Kéïta à la magistrature suprême avait suscité chez le peuple malien l’espoir d’un avenir radieux. Mais il a suffi un an pour que cet espoir fasse place à la déception, tant le constat est que les choses peinent à bouger positivement.
Pire, les crises s’accumulent davantage. La résolution de la crise du nord, qui est aujourd’hui vue comme un passage obligé pour que les autres crises soient résolues, tarde à devenir une réalité. Le drapeau du Mali ne flotte plus sur Kidal et l’administration malienne est absente dans de nombreuses localités des régions du nord. Les actes terroristes se multiplient et divers groupes armés cherchent à s’imposer dans le grand désert malien.
En plus de la situation de crise dans le nord du pays, la grève de l’Untm des 21 et 22 juillet dernier prouve que les travailleurs n’approuvent pas la gestion du nouveau pouvoir. Aussi, les institutions financières internationales et des partenaires techniques et financiers ont-elles accusé es autorités maliennes de mauvaise gouvernance et ont simplement suspendu leur coopération avec le Mali. Les effets de la suspension de ces coopérations se font aujourd’hui sentir, si bien que les affaires tournent au ralenti dans le pays.
Malgré tout l’espoir est loin d’être totalement brisé et il appartient à l’administration IBK de se racheter pour redonner l’espoir aux Maliens pour les quatre années restantes.
Modibo KONÉ
Mon président tes conseillés font très leurs devoirs de conseiller (I have à dream ) , libérés sanogo, yamoussa,konare ect..
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