Le secrétaire général de la section Rassemblement pour le Mali (RPM, parti au pouvoir) de Goundam a un nouveau visage, depuis ce 13 mars 2016, celui de Mahamane Baby, par ailleurs ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de la Jeunesse et de la Construction citoyenne. En effet, c’est à l’unanimité que le ministre Baby a été porté à la tête d’un bureau de 97 membres.
“C’est avec humilité que nous endossons cette nouvelle responsabilité politique au niveau de Goundam, en particulier, et de la région de Tombouctou, en général. Je félicite les militantes et les militantes pour avoir placé leur confiance dans ma modeste personne. Cependant, une personne, quelle que soit sa volonté ou sa détermination, ne peut relever à elle seule tous les défis qui sont les nôtres sans le soutien et l’accompagnement des uns et des autres. Aussi, devons-nous rester fidèles à la valeur fondamentale même de notre parti, à savoir : le Rassemblement, encore le Rassemblement, toujours le Rassemblement.
En effet, nous devons rassembler autour des idéaux du parti et de son projet de société que le camarade-président Ibrahim Boubacar Kéita incarne et exécute avec brio depuis son accession au pouvoir, en 2013, par la grâce de Dieu et la volonté populaire des Maliens qui l’ont plébiscité avec un score sans appel de 77,6 %. Nous devons rassembler au sein du parti et autour du parti et du président IBK, en acceptant de nous ouvrir à tous ceux qui veulent soutenir et accompagner le président de la République dont on connaît le souci pour l’excellence et la loyauté envers le Mali en conformité avec son credo : le Mali d’abord.
C’est dire que notre premier chantier est celui de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, signé en deux étapes, à Bamako, entre les différents protagonistes : le 15 mai et le 20 juin 2015. Il s’agit de travailler à donner corps et âme à cet accord en traduisant dans les faits et les actes la mesure-phare qui le traverse de façon transversale : la régionalisation comme la nouvelle forme de gouvernance locale permettant aux populations d’être les actrices principales de leur propre développement à la base.
En conséquence, nous nous préparons aux élections communales et régionales à venir, en faisant en sorte d’engranger le maximum de résultats qui nous permettent de mettre en œuvre nos programmes locaux, régionaux et nationaux au profit des populations en droit d’attendre de nous des actions de développement dans une démarche participative. Toutes choses qui seront de nature à occuper sainement les jeunes, par des emplois décents, en leur évitant des sentiers peu recommandables comme le radicalisme sous différentes formes et les trafics illicites en tous genres”, nous a confié en substance le nouveau secrétaire général de la section RPM de Goundam.
En tout cas, cette ascension politique n’est point usurpée à Goundam, sa ville natale, qui le réclamait avec insistance après un passage remarqué et remarquable à la faveur de la présidentielle de 2013. En effet, deux ans plus tard, c’est-à-dire en 2015, il a été élu secrétaire général de la sous-section RPM de la Commune urbaine de Goundam.
Pour la petite histoire, Baby était le fer de lance du candidat IBK à Goundam où il a battu campagne pour le Kankelentigi, contre vents de scepticisme et marées politiciennes.
Cela ne saurait surprendre au regard de son parcours au sein RPM, pour ne pas dire avant la naissance même du parti du Tisserand, c’est-à-dire “Alternative 2002”, après le départ de IBK du parti Adéma en 2001.
Dès lors, sa fidélité à IBK et aux idéaux du parti RPM n’a jamais été démentie avec la création et l’animation des comités RPM en Commune I du district de Bamako, précisément à Boukassoumbougou dont il a été le secrétaire général du comité III RPM, avant d’être élu secrétaire général de la sous-section RPM du même quartier.
Il a ensuite franchi successivement deux paliers supérieurs en devenant secrétaire administratif adjoint de la section de la Commune I et secrétaire chargé des relations avec les jeunes du bureau politique national du RPM, avant d’être porté à la tête du BN-UNJ/RPM au sortir du premier congrès des Jeunes tisserands, en 2001.
Mais, c’est en 2004 qu’il a quitté ce poste pour entamer une carrière internationale pour le compte du système de volontariat des Nations unies au Niger, puis en Allemagne, d’où il a regagné le pays pour faire son entrée dans les gouvernements successifs avec la confiance et le soutien du président IBK.
Ce défi gouvernemental, il y fait face avec efficacité au regard des performances enregistrées à la tête de son ministère.
Correspondance particulière