Rassemblement pour le Mali (RPM) : IBK s''apprête à provoquer une saignée

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Après la tempête électorale de cette année, où les échéances présidentielles et législatives, ont confirmé la descente aux enfers  du Rassemblement Pour le Mali (RPM), le chef des tisserands Ibrahim Boubacar Keita, s”apprête à faire un grand ménage au sein de sa formation politique. Des sources dignes de foi, font état d”une imminente série de radiations de militants véreux, que le Bureau Politique National va opérer à travers un congrès extraordinaire, dont la date est pour le moment gardée secrète.rn

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Il est reproché à ces militants menacés de radiation, des comportements militants non sincères, ayant contribué à la déroute du parti lors de l”échéance présidentielle du 29 Avril dernier et des législatives de juillet passés. Que reproche t-on au juste à ces militants ? Selon des sources bien au parfum de l”information, ces différents militants, qui ne sont pas des moindres, auraient donné des consignes de votes contraires aux intérêts de leur parti à leurs bases respectives. Ainsi, au lieu d”appeler les militants de leurs bases à voter pour IBK lors de la présidentielle du 29 Avril, ces leaders d”opinion ont plutôt recommandé à leurs  militants de voter pour le candidat Amadou Toumani Touré.

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Conséquences : le parti s”est vu infliger une sévère humiliation au sortir de la présidentielle. Des bastions électoraux comme le District de Bamako, le Mandé ont été perdus par les tisserands. Seule la Commune IV, où réside IBK lui-même a pu résister à la débandade en le propulsant devant Amadou Toumani Touré d”une petite marge. A part cette commune, partout à travers le pays, c”est une belle gifle électorale qui a été infligée à Koro Simbo et à son parti, lesquels se sont retrouvés au décompte final avec 23% de l”ensemble des suffrages.

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Du coup, on n”avait jamais cessé de cogiter sur les profondes raisons de cette débâcle sans précédent. Certains avaient vite fait la relation entre ce piètre score et le double jeu qui a caractérisé la vie du parti depuis 2002. Toujours à la recherche des victuailles politiques, le chef des tisserands Ibrahim Boubacar Keita,  ne s”était plus préoccupé de son  bien-être et de celui de ses cadres, que la défense des intérêts du peuple. Mais cela était-il suffisant pour expliquer la déculottée électorale du prince de Sébénikoro ? Pas évident, c”est pourquoi IBK et ses sbires, dans la recherche de la cause réelle de leur mal, attendaient l”issue des législatives avec toute la vigilance qu”il fallait pour découvrir la brebis galeuse. Leur clairvoyance ne sera pas prise à défaut, car au scrutin législatif les choses vont se passer très mal. De 44 députés en 2002, les tisserands vont se retrouver avec seulement une dizaine d”élus.

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Un résultat qui est venu en rajouter à la crise de confiance qui prévalait au sein du parti. Ainsi, la conviction établie qu”au sein de la famille se trouvent des hypocrites qui jouent à faire perdre le parti. Depuis, s”est ouverte une campagne nationale de chasse aux traîtres. Aujourd”hui, c”est chose faite, la liste définitive est disponible dans les  mains du leader en chef de la famille des tisserands. Selon des sources généralement bien introduites, IBK cherche à convoquer un congrès extraordinaire dans les jours à venir pour mettre les fossoyeurs de son parti devant l”opinion nationale, congrès au cours duquel, le Bureau Politique National se chargera de leur radiation pure et simple.

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Un ménage profond qui n”épargnera même pas le BPN, car il est établi que certains d”entre eux font partie du lot des hypocrites. Déjà, sans être officiels, les noms du secrétaire général de la section de la commune VI, Moussa Guindo et cinq de ses compagnons, dont le président de la sous section de Niamakoro, Drissa Haidara, sont régulièrement cités comme faisant partie du lot des fossoyeurs de la formation politique du natif de Koutiala. Mais les choses ne tarderont pas à sortir du sceau du secret pour être étalées sur la place publique, ce n”est qu”une question de jours, le temps de convenir sur une date propice pour le congrès extraordinaire.

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Affaire à suivre…

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Abdoulaye Diakité

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