Le Rassemblement Pour le Mali (RPM) organise demain les assises de son quatrième congrès ordinaire. Un rendez-vous interne, plusieurs fois reporté, qui est impatiemment attendu par le landerneau politique national. Congrès de toutes les déchirures prophétisent certains, mais congrès du challenge pour les Tisserands.
Tous les regards sont donc rivés sur le Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba où se déroulent, ce week-end, les assises du quatrième congrès ordinaire du parti au pouvoir, le Rassemblement pour le Mali, couplé à celui des femmes du parti. Congrès de la rupture ou congrès du renouveau ?
C’est la première fois que les tisserands se retrouvent en conclave sans leur leader historique, élu à la magistrature suprême à l’issue de la dernière présidentielle. Aussi, l’absence du président IBK va-t-elle peser forcément sur les assises. Même si on raconte dans les coulisses de l’organisation que le Bureau politique du parti a eu des rencontres, ces jours-ci, avec son ancien président.
Le premier enjeu de ces assises est donc la succession à la tête du RPM au président IBK et l’élection d’un nouveau BPN. Si la question suscite des controverses au sein de l’opinion politique, au parti, les responsables l’abordent avec beaucoup de sérénité et d’inclusion. Peu importe qui sera chargé de porter l’étendard, l’essentiel c’est de réussir ensemble la mission. Au RPM, nous sommes avant tout des militants. Le militantisme ne fait pas bon ménage avec l’ambition. Le crédo du militant, c’est la mission.
Pour le RPM, il s’agit d’abord de relever le défi du renouveau au triple plan : de la mission historique confiée au parti par les Maliens ; de la transformation d’un parti d’opposition en parti de gestion du pouvoir et de la mise à niveau des structures et des hommes chargés de les animer.
Il s’agira aussi pour le parti au pouvoir de faire face à l’indispensable équation du réajustement et de l’ouverture. Ouverture à la jeune génération qui piaffent d’avoir le pied à l’étrier ; ouverture au gros contingent de « nouveaux militants » qui aspirent par le biais du congrès d’avoir une place au soleil, pardon dans l’Atelier de tissage.
Il s’agira enfin d’affiner les nuances et les divergences anciennes non encore totalement gommées, déjà sur la place publique, quant à la conduite du parti et à sa gestion. Les tisserands sauront-ils trouver la bonne osmose pour être dans leur l’histoire et au rendez-vous de l’histoire ?
Pour dissiper les pessimismes distillés par les oiseaux de mauvais augure, à l’Hippodrome, on se nourrit de convictions et d’idéal qui ont été à la base de la création du parti. Et les responsables du parti affirment haut et fort, à satiété, comme le dirait IBK, que le Rassemblement pour le Mali n’est pas « un parti de plus dans le paysage, mais un parti sérieux, responsable, animé par des hommes, des femmes et des jeunes de forte conviction patriotique et reposant sur un socle idéologique et politique assumé.
Notre (parti) est (certes) à la croisée des chemins de son destin. (Mais) beaucoup de bruits (du Soprano au contre-alto) nous restons et nous resterons inébranlablement sereins, convaincus, alors là totalement de la très grande maturité de notre peuple qui regarde et écoute avec curiosité, amusement et parfois, agacement tout le concert actuel. Nous avons choisi et fait le pari, encore une fois de la responsabilité ».
En tout cas, de la responsabilité, les congressistes en auront besoin. Et surtout beaucoup de courage et hauteur, sans compter la carrure et le leadership, pour succéder à IBK. Pour cette mission au sein du RPM, des hommes existent. Pourvu qu’on les mette en mission.
Le Parti du Tisserand va-t-il survive au président IBK ? Retour sur le parcours d’un parti, à travers ses différents congrès.
L’histoire commence un 13 mai 2001, vers 17 h. Après un long séjour à l’extérieur et plusieurs supputations quant à un prétendu « exil définitif » de l’ancien Premier ministre, celui que tout le Mali attendait, comme le Mandé-Massa avait attendu Soundjata, pour le délivrer, cet autre Keïta désigné par ses initiales, IBK, signe son grand retour au bercail, le 13 mai 2001, vers 17 h, dans une atmosphère de grande fête à l’aéroport international de Sénou, en provenance de Bruxelles.
Deux semaines plus tard, l’ancien Premier ministre, IBK, et ses partisans organisent une assemblée générale constitutive pour porter sur les fonts baptismaux leur nouveau parti appelé « Rassemblement pour le Mali (RPM) ». C’était le vendredi 30 juin 2000 au stade Omnisports Modibo KEITA.
L’action politique du nouveau parti, qui obtient, le 19 juillet 2001, son récépissé sous le N° 0524/MATCL-DI, vise à traduire, dit-il, dans les faits, les valeurs de vérité, de droiture, d’équité et de respect de la parole donnée. Le RPM se veut un parti de rassemblement, de réconciliation, de compromis sans compromission et d’entente mutuelle.
Cinq mois plus tard, les structures du Rassemblement pour le Mali (RPM) sont implantées sur l’ensemble du territoire et dans 35 pays où vivent nos compatriotes. C’est donc fort de sa présence sur le terrain et de l’estime dont il jouit, auprès des Maliens, que le Rassemblement pour le Mali (RPM), convoque au Palais de la Culture de Bamako, le 12 janvier 2001, les assises de son premier congrès ordinaire, couplées avec celles des congrès constitutifs de l’UF-RPM et de l’UJ-RPM.
Respectueux de la législation en vigueur, le Rassemblement pour le Mali (RPM) tiendra, le dimanche 28 décembre 2003, au Palais des Congrès de Bamako, les assises de sa première Conférence nationale avant son deuxième congrès ordinaire, tant attendu, par ses militants, qui se tiendra les 27-28 janvier 2007.
Ce congrès du Rassemblement pour le Mali (RPM), qui se tient concomitamment avec ceux des femmes et des jeunes, a procédé à la relecture des textes du parti et à l’élection d’un nouveau.
Mais la résolution principale aura été l’investiture du camarade Ibrahim Boubacar Kéita, président du parti et président de l’Assemblée nationale, comme candidat à la présidentielle d’avril 2007.
Après une rude traversée du désert, le Rassemblement pour le Mali (RPM) tiendra, les 22-24 juillet 2011, au Centre international de Conférence de Bamako, les assises de son 3e congrès ordinaire.
Un rendez-vous bilan dans la droite ligne des échéances générales de 2012. À l’ouverture duquel, le président IBK interpelle fortement le peuple du Tisserand : « Où en est aujourd’hui le RPM, à moins d’un an d’échéances politiques majeures pour le Mali ? Peut-on s’essayer à une esquisse de bilan du parcours initié un certain 30 juin 2001 ? Les ambitions affichées ont-elles abouti ? Faire la politique, n’était-ce qu’un slogan accrocheur ? En quoi et comment cette prétention a-t-elle pu se réaliser ? Bref, l’ambition des fonts baptismaux a-t-elle franchi le Jourdain ? »
Si on peut répondre par l’affirmation, le candidat du RPM étant aujourd’hui à Koulouba, il reste l’après. Et après ? Et maintenant ? Que feront les tisserands de leur parti ?
Le parcours du Rassemblement pour le Mali interpelle. Les Maliens attendent de la part de ceux entre les mains desquels ils ont investi leur confiance et leur espoir : responsabilité, ouverture (d’esprit), inclusivité et renouveau.
C’est en cela qu’ils seront de la mémoire de leurs camarades disparus au cours du parcours et dignes de l’héritage des pères fondateurs.
Sinon, pourquoi choisir le 22 octobre qui est tout un symbole dans l’histoire politique de notre pays et de l’Afrique progressiste !
Par El Hadj Sambi TOURE
ABDOULAYE IDRISSA MAIGA, compte-tenu de ses savoirs être et ses compétences, est aimé de TOUS.
Il sait RASSEMBLER, est CONSENSUEL pour être le Président du RPM.
Il préparera adéquatement l’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE de 2018 pour IBK.
Bonjour,
Seuls le Mali et les compétences comptent.
Le poste de Président du RPM doit être occupé indépendamment de l’appartenance ethnique ou de la couleur du candidat ou de la région d’où est ressortissant le candidat.
Seule l’arme démocratique et/ou les compétences doivent être utilisées pour prétendre à ce poste.
Après tout, pourquoi, ne pas organiser un débat entre candidats pour choisir le meilleur ?
Le Ministre Mahamane Baby bien qu’ayant tenté de rassembler les membres du RPM a du mal à le faire (aucun signe dans ce sens n’est visible) et à gérer son département ministériel (des voix s’élèvent dans ce sens).
De même que Tréta Boukary, après l’éviction du ministère de l’agriculture et le problème des engrais frelatés, il a aussi du mal à unir et à créer la cohésion au sein du RPM malgré le fait qu’il soit son secrétaire général.
Mahamane Baby et Boukary Tréta ne sont pas charismatiques.
Quant à DIARRASSOUBA, il n’a fait que jouer son rôle en tant que secrétaire à l’organisation du RPM.
TOUT COMME TRETA, IL N’EST PAS BIEN CONNU DANS LES RÉGIONS DU NORD.
ENJEU STRATÉGIQUE : SAURONT-T-ILS ÉTENDRE L’ÉLECTORAT DU RPM VERS CES RÉGIONS ?
Ressortissant du nord du Mali, Abdoulaye Idrissa Maïga était le Directeur de campagne d’IBK pour accéder à la magistrature suprême. Il a fait ses preuves, en plus, en tant que Ministre dans trois gouvernements différents, il a été et il est performant.
Il met le Mali en avant. Il étendra l’électorat du RPM à travers la mutualisation de l’électorat des différents membres du RPM ET l’extension sur le nord du Mali.
Abdoulaye Idrissa MAIGA a une base solide au nord du Mali, la preuve, dans la région de GAO, ses partisans ont été à l’origine de l’éviction de l’ex député AG INBARKAWANE qui détenait ce poste depuis plusieurs années.
Concernant l’opposition avec le maire Sadou DIALLO, dont parlent certains, on ne peut pas dire que le maire a gagné car le Ministre Abdoulaye Idrissa MAIGA étant son chef (la mairie est sous tutelle du Ministère de l’administration territoriale que gérait le Ministre) ses décisions ont pris le dessus surtout concernant la gestion au niveau de la mairie de GAO qui était douteuse sur les points reprochés par le Ministre.
De toute façon, c’est le poste de maire de GAO qui intéresse Sadou DIALLO.
Le RPM sera valablement en face du maire DIALLO pour ce poste.
Le RPM étendra bien sa base dans la région de GAO au vu des actions prises et à prendre.
Quant à Malick Alhousseyni, leur objectif commun est de mobiliser l’électorat dans la région de GAO.
Abdoulaye Idrissa MAIGA saura le faire et étendra cet électorat.
Quand il sera le Président du RPM, il aura plus le temps et plus de monde à mobiliser pour ce faire.
Grand travailleur, fidèle, humble, ouvert, il a les capacités pour unir les membres du RPM, comme il l’avait fait, en tant que Directeur de campagne, lors de l’élection Présidentielle de 2013.
Travaillant rapidement et efficacement, il a les compétences requises et mérite d’être le Président du RPM.
Fidèle à IBK, il lui donnera sa caution pour être le Président du RPM.
Après tout que le meilleur gagne.
Cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
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