MPR : Démission du Président de la section II et de quatre autres responsables – Choguel Maïga et le BEC accusés de complotites

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Cinq responsables de la section MPR de la Commune II du District viennent de démissionner du parti. Ils accusent le Président Choguel K. Maïga d’user de méthodes déloyales, illégales et politiquement incorrectes afin d’imposer sa volonté contre celle des membres de ladite section.rn

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Les cinq démissionnaires sont : Cheick Hamallah  Traoré (un des pères fondateurs du parti), Président de la Section commune II, Membre du BEC, Salif Gaoussou Diarra, Président de la Sous-section de Médina-Coura, Membre du Conseil Consultatif ; Mamadou Fofana dit Mandjou, Président de la Sous-section Jeunesse de Missira, Membre du Conseil Consultatif ; Oumar Barou Diallo, 2ème Vice Président  de la Sous-section de Médina-Coura, Membre du Conseil Consultatif ; Mountaga Ballo, Secrétaire Général  de la Sous-section de Médina-Coura, 2ème Vice président de la section jeunesse et 1er Adjoint  au Secrétaire à l’organisation  du bureau national des jeunes.

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Selon les explications recueillies auprès de nos démissionnaires, les prétentions de M. Mohamed Lamine Haïdara dit Mao serait à l’origine profonde de leur départ. M. Haïdara à l’intention de briguer le poste de député et serait prêt à tout afin d’atteindre ses objectifs. Il bénéficie du soutien du Président Choguel Maïga lequel a injustement mis à contribution le Bureau Exécutif Central (BEC) en violation des textes du parti.

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C’est d’abord à Niaréla que M. Haïdara a entamé ses œuvres  en mettant en place des comités parallèles. Bien que recensé à Bagadadji, il choisit unilatéralement Niaréla pour militer. Il mit en place quatre comités parallèles que la section refusa de reconnaître. Mais à la stupéfaction générale, le BEC s’impliqua directement  et mit lui même en place le 23 janvier 2007 dernier une sous-section qui lui est favorable. Les délégués de la sous-section légitime protestèrent contre cette intrusion du Bureau Exécutif et Amadou Daouda Diallo qui conduisait les travaux dut suspendre la réunion jusqu’à nouvel ordre.

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Mais le jeudi dernier, à la surprise générale, le même responsable du BEC, M. Diallo réuni seulement les jeunes proches de la tendance Mao et, sur la pointe des pieds, fit mettre en place une sous-section, à l’insu des vrais délégués. Après ce coup d’Etat, Mao en personne en appela à la sagesse du Doyen Salif Diarra qu’il supplia de calmer les jeunes. Ces derniers, en réponse, suggérèrent que le BEC intervienne directement pour ramener l’ordre. Mais pendant  que le doyen Salif Diarra tentait d’ouvrir les négociations, Mao s’était déjà tourné vers l’avenir en prenant langue avec les responsables de l’URD et du CNID dans le dessein d’établir une liste commune de candidats avec ces derniers dans la perspective des législatives. Il signa même un pacte dans ce sens. Il n’en fallait pas plus pour l’autre camp de crier à la trahison. Les délégués de la sous-section légitime accusent le Président Choguel K Maïga de cautionner et même d’être à l’origine du hold-up politique. Après avoir fait  établir un constat par voie d’Huissier, les cinq membres cités plus haut ont individuellement notifié hier leur démission à la Direction du parti. On parle désormais de guerre ouverte dans l’antre du Tigre.

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B.S. Diarra

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