Au terme des travaux du 3e Congrès du Mpr, d’authentiques militants se sont démarqués du trafic politique de Choguel Maïga et son clan. D’après leurs explications, le Mpr est actuellement divisé en deux parties. Sans compter que le savant du Mali qui n’a encore rien inventé pour son pays, l’éminent Pr Cheikh Modibo Diarra, marche à contre courant du règlement intérieur du Mpr.
Dans le parti de l’ex-dictateur du Mali, il y a en fait ceux qui veulent coûte que coûte soutenir la candidature d’ATT. Il y a par ailleurs les partisans pour le candidat du Mpr. C’est ce qui ressort de la réunion extraordinaire du bureau exécutif central tenue le 14 mars dernier. Cette proposition devrait en principe être soumise à la base. Il n’en est rien. A cette occasion donc, trois propositions avaient été faites. Mais, la seconde a été d’emblée écartée par Choguel, qui dit-on, cache le soleil aux militants du Mpr dont on ignore d’ailleurs le nombre au sein même de cette instance. En effet, il s’agissait de demander à la base son avis quant au soutien du Rpm. Il se trouve que Choguel ne veut plus entendre parler d’IBK. Bref, le 3e congrès du Mouvement patriotique pour le renouveau a mis devant le fait accompli ses militants. Il s’agissait de prendre où de laisser.
Pourtant, signale notre source, «les militants et sympathisants du Mpr ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Puisqu’ils croyaient à l’avenir de leur formation. Mais aujourd’hui, le Mpr est devenu une coquille vide. C’est le parti qui a déçu le plus sous le magistère d’ATT à cause de son président». Un autre mécontent ajoute : «Nous croyions religieusement à la probité morale du président Choguel Maïga. Les militants croyaient qu’il avait beaucoup d’ambitions et d’initiatives pour le Mpr. Les débats de fond manquent de plus en plus au sein du Mpr. Les problèmes fondamentaux n’ont jamais été soumis aux débats démocratiques et sincères».
Rappelons que lors du 2e congrès ordinaire d’octobre 2001, le Mpr avait décidé de changer son statut de parti politique d’opposition pour un parti au pouvoir, en exerçant le pouvoir seul ou en groupe. Cela ne veut nullement signifier que le parti perdrait sa verve et ses ambitions. Mais, en octobre 2002, le président a usé de toutes ses ruses pour entrer dans le gouvernement de combat. Dès lors, il fut le centre de beaucoup de scandales. Le dernier en date ne porte-t-elle pas sur l’affaire Ousmane Guitteye de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali. En tout cas, les militants et les responsables du parti n’ont jamais été édifiés.
«Le président s’érige toujours en acteur et vainqueur de toutes les situations», dénonce ce militant qui estime que «le 3e congrès ordinaire, les 23 et 24 décembre 2006, qui devrait être l’occasion pour Choguel d’ouvrir les débats et se ressaisir a été un échec cuisant. Car, en aucun moment, les délégués des sections n’ont eu l’occasion de s’exprimer démocratiquement».
Pour toutes ces raisons, le Mouvement des jeunes patriotiques réclame solennellement le départ de Choguel Kokala Maïga de la tête du parti et du gouvernement. Il prend à témoin l’opinion publique nationale et internationale.
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