Le Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR) a tenu le samedi 18 juin 2011 au Centre international de conférence de Bamako (CICB), la conférence des cadres du district de Bamako. Une occasion pour le président du parti, le Dr. Choguel Kokalla Maïga, de galvaniser ses troupes dans la perspective des élections de 2012. Il se dit convaincu que « le jour où on organisera des élections transparentes au Mali, le MPR sera un grand parti ».
Plusieurs cadres du parti au niveau du district de Bamako ont pris part à cette conférence pour débattre de la vie du parti autour du thème : « le MPR, cap sur les élections de 2012 : enjeux et perspectives ». Le président du MPR, le Dr. Choguel Kokalla Maïga, a indiqué que « l’objectif de ces conférences est d’avoir un contact direct avec la base, étant entendu que les contacts nourrissent les actes politiques du parti ». Pour faire plaisir à son assistance, le tigre en chef a rappelé que le MPR est né à Bamako et que ce sont ses militants notamment les femmes et les jeunes qui ont tenu le flambeau dans les années de braise (Ndlr : 1993-1994). Des années de braises qui l’ont vu affronter l’adversité des partis comme l’Adéma, Sadi etc. C’est pourquoi, il a réitéré ses remerciements à ATT pour avoir occasionné la convivialité politique au Mali. « Le MPR ne s’est pas trompé du choix en 2002, car comme le veut le consensus d’ATT, le discours fondateur de notre parti est la réconciliation nationale. Et le plus grand nombre de nos élus depuis lors sont issus des alliances avec l’Adéma qui fut notre adversaire et en 2009 nous avons aidé le parti Sadi pour conquérir la Mairie de Koutiala », a-t-il souligné.
Concernant le fichier électoral, Choguel Maïga a indiqué que la position du MPR est claire : « c’est le Ravec, car le fameux Race est facteur de fraude ». « Il y a 7 millions d’électeurs et en 2002 celui qui est arrivé en tête, n’avait que 600 000 voix contre 400 000 pour ses poursuivants immédiats. Vous voyez qu’avec 20 000 voix de fraude, quelqu’un peut s’emparer du pouvoir d’où notre peur du fameux Race. Le jour où on va organiser des élections transparentes, le MPR sera un grand parti », a-t-il revendiqué avant d’ajouter qu’en 2002, ce sont les militants qui ont voté pour le MPR et non des électeurs. Car, dit-il, les militants sont ceux qui travaillent à propulser le parti vers des victoires. « Nous demandons à chaque militant de faire voter 10 électeurs en 2012 et on parlera du MPR », a-t-il promis.
Abdoulaye Diakité