Le Congrès national d’initiative démocratique (CNID) est l’un des plus vieux partis politiques du Mali après la révolution de Mars 1991. Le parti a joué un rôle important dans l’instauration de la démocratie dans notre pays. Il a contribué à la chute du régime dictatorial du général déchu Moussa Traoré secrétaire général de l’UDPM (Union démocratique du peuple malien (UDPM), parti monopoliste d’Etat.
Persécuté et bâillonné pendant les dix ans du régime ADEMA (1997 – 2002), le CNID a résisté aux pressions externes et internes. Déchiré par des départs en cascade, les cadres et militants ont eu les ressources morales nécessaires pour faire ressusciter la formation politique.
Aujourd’hui, des adhésions massives ont été constatées ces dernières semaines. Toute une section a viré au CNID à Niono. A Bamako, des jeunes appartenant au PDES ont rallié le Faso Yiriwa – Ton. Auparavant, la famille avait été grossie par d’autres adhésions de divers bords politiques.
En faisant l’anatomie du microcosme politique actuel, le CNID est l’un des rares partis qui a le vent en poupe. C’est fort de ces relents de positionnement que Mountaga et ses camarades aborderont les élections de 2012 renforcés et en rang serré. On est loin du scénario inventé par un certain N’Diaye Bah qui avait juré de casser le parti. Le chas annoncé n’a donc pas eu lieu.
« Le CNID se porte bien et il faut compter avec notre parti qui est déterminé à gagner les prochaines élections » déclarait Mountaga Tall, des propos qui en disent long sur sa détermination à conduire le Faso Yiriwa – Ton à bon port en 2012.
Lors du dernier congrès ordinaire du CNID, l’Avocat a déclaré qu’il s’agissait d’un congrès de maturité. Des débats d’idées parfois houleux ont eu lieu, preuve que la contradiction interne règne dans le parti contrairement aux allégations de certains détracteurs qui présentaient le parti autrement. Preuve aussi qu’il y a une démocratie à l’interne dans la famille CNID.
Issiaka Sidibé