Le Congrès National d’Initiative Démocratique (CNID FASO YIRIWA TON), Me Mountaga Tall traverse en ce moment une des plus dures crises de son histoire. A l’origine de la tempête, un mécontentement généralisé au sein des différentes structures du parti, contre le président du parti, qu’on accuse de gestion patrimoniale. La réunion de crise qui devait se tenir à cet effet pour mettre les points sur les « i » a été unilatéralement reportée à une date ultérieure par Me Tall, qui, en avec des prétextes, cherche à jouer au dilatoire, laissant la situation pourrir davantage.
rn
rn
Celui quia fui les dures épreuves de la lutte contre la dictature sanguinaire du général Moussa Traoré, Me Mountaga Tall, se trouve actuellement sur une pente raide au sein de sa formation politique, le CNID FASO YIRIWATON. Et chaque jour qui passe en rajoute au fardeau du parti du Soleil levant. Des gaffes dont il s’est rendu coupable depuis un certain temps, laissent certains militants croire à la fin politique de l’homme. Pour les plus modérés, il urge de convoquer un congrès extraordinaire de clarification pour tirer tout au clair, tandis que pour les extrémistes, il faut coûte que coûte que Me Tall paye les frais des différentes forfaitures qu’il a commises ces temps-ci. Pour ce faire, ils demandent purement et simplement sa démission de la tête du parti, qui, par son fait, poursuit sa descente aux enfers.
rn
rn
Que s’est-il passé au juste ?
rn
La colère des militants a commencé depuis la période électorale législative, c”est-à-dire quand il s’agissait de choisir les différents candidats devant défendre les couleurs du parti. Ce que beaucoup souhaitaient, c’était de laisser la possibilité à chaque section de choisir le candidat qui lui convient, capable de gagner. Ce qui allait permettre à ces structures de faire compétir les candidats. Mais le président du parti, Me Tall a préféré opter pour une ingérence incongrue dans les prises de décisions de beaucoup de sections. Au finish, elles sont nombreuses, les sections qui se sont retrouvées avec des candidats imposés, ne répondant pas aux exigences de leurs localités. Le cas le plus marquant fut celui de
rn
rn
Depuis, rien ne va plus et beaucoup de doigts accusateurs sont pointés à Me Tall, accusé d’avoir fait du parti son affaire privée. La constitution du nouveau gouvernement, avec l’affaire N’Diaye Bah qui a longtemps défrayé la chronique, n’arrangera pas non plus les choses. Mais ce qui a fait fait déborder le vase, c’est quand le prince s’est encore permis malgré tout ça, de s’en prendre à des leaders, et non des moindres, pour désobéissance électorale. La présidente nationale des femmes du parti, Mme Tall Hawa Touré et tant d’autres importants cadres du parti et Me Tall, ne se parlent plus à cause de cette situation. C’est face à tout cela qu’une réunion restreinte de clarification devait se tenir. Mais contre toute attente, Me Tall l’a unilatéralement reportée à une date ultérieure. Motif évoqué : calendrier surchargé, que ses détracteurs qualifient prétexte dilatoire en rajoute à l’intensité de la crise. Car plus la situation perdure, plus pourrit. D’où la colère de certains de ces cadres qui contre leur chef. Un autre cadre a avertit que si Me Tall ne convoque pas la réunion de crise, il se verra définitivement lâché à travers tout le pays. En tout état de cause, la tension reste vive au sein de ce parti, ce qui laisse présager une éventuelle implosion.
rn
Affaire à suivre
rn
Abdoulaye Diakité
rn
“