«Groupe d’Action et de Renouveau de l’Adema-PASJ”, ”Dynamique Jeunes”, entre autres, constituent les principaux vocables au détour desquels les frondes sont entretenues et illustrent du même coup le grand malaise qui affecte le fonctionnement de la famille politique du président de la République par intérim. Difficilement de dire le nombre de courants, car il en existe peut-être autant qu’il y a de prétendants à la place chaise laissée vacante par le Pr. Dioncounda Traoré et temporairement occupée par le premier vice-président Iba N’Diaye.
Mais, toutes proportions gardées, la plupart des tendances en question paraissent souffler dans la même trompette et conviennent d’un besoin d’enclencher un processus de refondation du Parti Africain pour la Solidarité et la Justice. Les chefs de file tapis dans l’ombre ne sont autres que les potentiels prétendants à la présidence du PASJ. De sources concordantes, on y dénombre entre autres l’ancien Ministre des Affaires Etrangères, Soumeylou Boubèye Maïga, les deuxième et troisième vice-présidents du comité Exécutif, Sékou Diakité et Tiémoko Sangaré, tous anciens ministres des gouvernements ATT, le quatrième vice-président de l’Assemblée Nationale, Me Kassoum Tapo, ainsi que l’actuel Maire du District Adama Sangaré.
Ces personnalités parmi tant d’autres drainent des courants constitués de militants, cadres et responsables du parti en fonction du parti que chacun espère tirer d’un coup de balai présenté sous les traits du concept générique de refondation de l’Adéma-PASJ. Pour d’aucuns, la nouvelle vague est l’occasion de relancer le combat antérieurement perdu d’imposer une candidature externe, d’autres pensent tout simplement que c’est le moment où jamais de se tailler une position confortable, tandis que certains sont réellement convaincus qu’il est temps d’insuffler du sang neuf à la famille politique d’Alpha Oumar Konaré.
La refondation n’est cependant pas un slogan totalement nouveau au PASJ. Au congrès de 2004 déjà, le parti en faisait allusion dans ses résolutions et l’a traduite aussitôt par le retour massif de militants des principales formations issues de ses entrailles (MIRIA et RPM). L’élan s’est par la suite brusquement brisé, mais le retrait du président Dioncounda Traoré semble lui avoir conféré un regain d’intérêt, d’autant que nombreux sont les militants qui estiment que l’occasion est tout trouvée pour que le PASJ retrouve les valeurs qui lui ont jadis construit un attrait.
Mais la refondation n’a visiblement pas que ses adeptes. Tout en l’admettant comme un besoin impérieux, il n’en demeure pas moins qu’elle est perçue comme une dynamique hors de saison, porteuse de tant de risques d’implosion, à un moment où les protagonistes les plus sérieux de la scène politique affûtent leurs armes, dans la perspective d’un processus électoral de plus en plus imminent.
En définitive, la vague de refondation rencontre inévitablement le contre-courant d’adversaires opposés non pas au principe mais à son timing. Dans tous les cas, il semble évident que le PASJ aborde les futures compétitions électorales avec un virus qui s’est déjà suffisamment propagé pour constituer un handicap majeur, à chaque étape des préparatifs par les structures de base du parti.
A.Keïta
Ha pauvre ADEMA!
Quel parti d opportunistes des vieillards qui ont déjà leur avenir derrière eux et qui veulent encore des places de leurs enfants et petits enfants Iba le plus grand propriétaire terrien de Bamako doit la fermer avant qu’il ne soit trop tard, Sekou Diakite doit réfléchir aux casseroles sales de l’Amader quand à Thiemoko l’initiative riz l’attend au pool econonomique à bon entendeur salut
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