De jeunes policiers du Groupement Mobile de Sécurité (GMS) ont empêché, courant semaine dernière, le directeur du centre et commandant par surcroît, d’accéder à, son bureau. L’incident a valu le déplacement du directeur général et de son adjoint en personne sur le théâtre des opérations.
Pour avoir pris part à la marche organisée par le collectif «Touche pas à ma Constitution» fin décembre dernier, une vingtaine de jeunes policiers du Groupement Mobile de Sécurité (GMS) ont reçu, chacun, une lettre d’explication. La hiérarchie est allée du principe que les éléments de cette entité, exclusivement dévolue maintien d’ordre n’a pas droit à la grève. Il s’agit aussi, pour la plupart de stagiaires non encore confirmés et toujours en formation.
C’est donc pour les motifs sus-évoqués que les éléments ayant pris part à la manifestation ont, à titre individuel, reçu une demande d’explication. Ce qui ne fut pas du goût des leaders au sein de ladite entité. Ils ont alors invité la hiérarchie d’abord à revenir sur la décision relative aux demandes d’explication et à relever le directeur du GMS de ses fonctions.
Dans leur protestation, un groupe de manifestants a donc élit domicile, jeudi dernier, devant les bureaux du commandant du GMS l’empêchant de franchir le seuil de ses installations. Ce sont les autres policiers présents sur les lieux et opposés à la démarche de leurs collègues qui ont libéré la voie.
Pour sa part, le commandant du GMS s’est directement rendu à la direction nationale de la police pour compte-rendu. Ensemble, le DG et son adjoint sont allés constatés les faits. Et à la suite de la réunion d’urgence, le commandant a tout simplement décidé de proposer les éléments concernés à la radiation. L’affaire en est là pour l’instant.
B. Diarrassouba