La maison de la presse a servi de cadre, le samedi 28 juin, à la tenue d’une conférence de presse par le syndical national de la police (SYNAPOL). L’objectif était d’informer les hommes de média de l’évolution des missions qui ont été assignées à la police et d’évoquer les défis à relever. La conférence était animée par le secrétaire général du SYNAPOL, le commissaire Ousmane Diallo qui était entouré par certains de ses camarades.
Partager les avancées enregistrées par le bureau syndical et évoquer les différentes préoccupations de la police nationale d’aujourd’hui, tel est l’objectif de la rencontre avec les journalistes.
D’entrée de jeu le secrétaire général du SYNAPOL, le commissaire Ousmane Diallo a affirmé que l’objectif du syndicat national de la police est de réunir tous les policiers dans un seul syndicat pour parler le même langage afin de défendre leurs intérêts communs. Il a expliqué que le SYNAPOL continue sa sensibilisation auprès des différentes unités de la police nationale et qu’ils sont dans un processus de réussite de leurs missions, mais que des défis restent à relever pour redorer le blason de la police nationale.
Pour Ousmane Diallo la police nationale a besoin d’une révision de ses statuts généraux. A le croire, les textes qui régissent actuellement la police ne répondent plus à ses aspirations actuelles. Par ailleurs, il a interpellé les plus hautes autorités pour le renforcement des capacités des policiers à travers des formations continues surtout pour les unités les plus opérationnelles afin de leur permettre de faire face à leur mission régalienne.
Quant au secrétaire général adjoint, Jean Antoine Samake, il a présenté les condoléances du syndicat aux familles de leurs collègues qui ont trouvé la mort lors de la visite du premier ministre, Moussa Mara dans les régions du nord, ceux qui sont portés disparus et à la vingtaine de personnes qui ont été faites prisonniers par le MNLA et le HCUA. ” Nous demandons à nos plus hautes autorités de trouver des solutions pour la libération de nos camarades détenus par les groupes armés ” a-t-il conclu.
Oumar BARRY, Stagiaire