Le citoyen lambda est victime généralement de la surfacturation lors de la recherche de documents administratifs au niveau des commissariats de police, des brigades de gendarmerie ou au cercle. Quelle qu’en soit la carte d’identité, le certificat de résidence, le certificat de perte et autres documents dont il aurait besoin, le citoyen paie au-delà du frais normal. Pour mettre fin à cette pratique malhonnête, le Directeur général de la police nationale, l’Inspecteur général Moussa AG Infahi monte au créneau.
Le citoyen a droit d’avoir les documents administratifs pour son identité et la facilitation de sa libre circulation. « Je ne peux pas comprendre que dans mon pays c’est difficile de se procurer une carte d’identité. J’ai mon acte de naissance et malgré ça le policier me demande de payer 3000 f CFA et pourtant le prix officiel est 1000 plus les timbres. En tout cas j’ai refusé catégoriquement », nous a raconté Ousmane Coulibaly et rares sont les citoyens comme lui qui ne tombent pas dans cette pratique. Pour lutter contre ce fléau, les réseaux sociaux sont en train de jouer un grand rôle de sensibilisation et de prise de conscience du citoyen lambda. C’est pour cette raison que le Directeur général de la police nationale, l’Inspecteur général Moussa AG Infahi a tenu une rencontre dans son département, le mardi 04 novembre dernier, avec les chefs d’unités de police de Bamako, Kalaban-Coro, Kati et Moribabougou, pour les dire ses quatre vérités. Il était accompagné à l’occasion par son adjoint, le Contrôleur Général Moussa Boubacar Mariko ; de l’Inspecteur en Chef de la Police, le Contrôleur Général Issa Konaté, du Directeur Régional Adjoint de Police de Bamako, le Commissaire Divisionnaire Ibrahima Soma et le Chef du Bureau des Etudes et de Coopération et de l’Informatique, le Commissaire Divisionnaire MamoutouTogola.
Au cours de cette rencontre, le DG Infahi a instruit à ses hôtes de veiller sur la surfacturation du frais de documents administratifs qu’ils sont sensés délivrer au citoyen. A ses dires, il serait inacceptable de surfacturer les pièces d’identités. « Je ne veux plus jamais entendre encore que vous preniez de l’argent au-delà du prix fixé pour la confection des cartes d’identité, les certificats de résidence et les autres pièces administratifs. Pour compter de ce jour, tous contrevenants seront sanctionnés avec la dernière rigueur. Tout le monde connait les frais de ses documents » a déclaré l’Inspecteur Général Moussa AG INFAHI. Il a instruit aux chefs d’unités à bannir des comportements qui ternissent l’image de la corporation et à veiller sur le comportement de leurs éléments.
Cependant, il est à retenir que sans les timbres fiscaux le coût légal de la carte d’identité est 1000 f contre un reçu, le certificat de résidence est gratuit.
B. DIALLO
Pour mettre fin à cette pratique, le directeur général de la police doit exiger la transparence. Une des mesures simples serait d’afficher dans toutes les agences de police les montant exacts pour se procurer un document administratif.
Cet affichage doit être accessible et lisible dans tous les bureaux de police où un document administratif est délivré.
Il peut aussi passer des messages de sensibilisation à la télé et à la redio dans les différentes langues nationales.
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