Certainement, cette affaire de coup de fusil au Groupement Mobile de Sécurité (GMS) de la Police ne connaîtra pas sont épilogue. Surtout que l’enquête diligentée par le deuxième arrondissement sur ordre du DG de la flicaille tarde à porter ses fruits. Au rythme que les sanctions tant attendues ne tombent pas.
«Les deux syndicats étaient venus pour une rencontre de réconciliation. Entre temps, le sergent chef Cheick Hamala Diakité a tiré avec son pistolet automatique avant de poursuivre les policiers en fuites ».
C’est en ces termes qu’un policier outrepasse la collégialité policière pour fustiger ce qu’il appelle volontiers, les bavures de Cheick Hamala Diakité. Avant d’ajouter amer : « comme il est le magasinier titulaire du GMS, il est rentré dans le magasin pour se prémunir d’un AK 47, une arme de guerre contre ses frères d’armes. Informé de la nouvelle, le DG de la police nationale Mahamadou Diagouraga est venu au GMS. Sur les lieux, il a tout simplement récupéré les clés du magasin et l’arme. Tout en laissant le policier malfrat se pavaner dans la cours ».
Selon nos sources, le commandant en chef du GMS a infligé une sanction au policier fauteur, mais ce dernier n’a pas obéit aux ordres. En effet, le DG de la police lui-même n’a pas voulu sanctionné le fauteur de trouble en violant les textes de la police nationale. « Diagouraga donne comme prétexte qu’il y a des choses en suspensions », rassure notre source qui assure que dans ces genres de circonstance, l’auteur du trouble doit être mis aux arrêts avant que l’enquête ne détermine les circonstances.
Par ailleurs, quant à l’utilisation de l’arme individuelle, nos sources précisent qu’on en fait l’usage qu’en cas de légitime défense. Alors que pour cette occasion, Cheik Hamala Diakité était dans un cas d’agression et non de légitime défense. Toute chose qui fait qu’il se trouve en infraction. Ce qui a failli envenimer la situation n’eut été l’intervention des inspecteurs de la police.
J-P James
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