Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général de division Salif Traoré et ses services font un travail de fourmi pour sécuriser davantage les populations et leurs biens. Des efforts intenses restés souvent dans l’anonymat. Combien d’attentats déjoués par le travail méticuleux de nos services de police ? Combien d’heure de sommeil perdu par le ministre lui-même au four et au moulin pour superviser le dispositif de prévention et d’intervention ?
Accompagné du gouverneur de la Région de Sikasso, Boubacar Bagayogo, le ministre Salif Traoré s’est rendu, lundi 20 mai, à Koury et à Boura, dans le cercle de Yorosso, pour rendre hommage aux victimes et conforter le moral des agents des services de sécurité des deux localités qui ont été attaquées, le dimanche dernier par des assaillants non identifiés.
En outre, sur ses instructions, une réunion sur la situation sécuritaire dans le cercle de Kangaba, s’est tenue récemment à Kangaba, et a recommandé de doter les forces de sécurité de moyens, de leur fournir des renseignements et l’ouverture d’un camp militaire ou de gendarmerie dans la localité….
Maillage sécuritaire en progrès
Comme on le voit, s’il y a un Département ministériel qui fait la fierté des Maliens, aujourd’hui, c’est bien celui de Sécurité et de la Protection Civile où le Général de Division Salif Traoré, grand alchimiste devant l’éternel, a su imprimer sa marque : un savant dosage d’actions et de réactions, au gré des contingences qui, chaque fois, ont mis en exergue la dimension de l’homme, tant dans ses œuvres que dans son inspiration. C’est dire que la fière allure qu’arborent les forces de sécurité maliennes en dit long sur l’ambition mesuré du Général Salif Traoré de booster leurs capacités opérationnelles et à leur créer de meilleures conditions de vie et de travail
Par rapport au maillage sécuritaire du pays, l’on signale :
– la poursuite des opérations de sécurisation des grands évènements et manifestations de rue, de patrouilles sectorielles et d’envergure ainsi que des missions de Police judiciaire et celles spéciales de lutte contre le terrorisme et le crime organisé à travers tout le pays;
– la mise en œuvre duPlan de sécurisation intégré des régions du centre (PSIRC) dont l’objectif principal est d’assurer la présence et l’opérationnalité de l’administration publique à tous les niveaux, à travers notamment ses quatre (04) axes que sont les composantes Sécurité,Gouvernance, Développement socioéconomique et Communication. Sur ce plan, il a été enregistré le déploiement d’un effectif important des éléments des Forces de défense et de sécurité, soit plus de 1730 éléments, et la construction voire la réhabilitation de 15 postes de sécurité : 05 à Ségou et 10 à Mopti.
Forces spéciales anti-terroristes
La création des Forces spéciales Antiterroriste, sous le leadership du Général Salif Traoré, a grandement contribué à réduire les nids criminogènes et à dissuader les terroristes
Les recrutements, tant à la Police nationale qu’à la Protection Civile, continuent de résorber année après année, le gap en effectifs nécessaires pour un maillage rationnel du territoire.
– la mise en œuvre du Programme d’appui au renforcement de la sécurité dans les Régions de Gao et Mopti (PARSEC) avec l’appui de l’Union Européenne (UE), visant à renforcer la sécurité des populations, le contrôle du territoire dans le respect de l’Etat de droit etla gestion des espaces frontaliers par les services de l’Etat.Cette dernière incluant la gestion des flux de personnes et de biens ainsi que la coopération transfrontalière. Il s’inscrit dans le cadre du Plan de sécurisation susdit ; la mise en place d’un Programme d’Appui à la Normalisation et à la Résilience au Mali (PANORAMA-CORSEC), à traversla création tant des centres de gestion de crise au niveau de la portion centrale, des Directions générales de la Police, de la Gendarmerie, de la Protection civile et de l’Etat-major de la Garde nationale, que du Centre de Coordination et de Gestion des crises ; la mise en œuvre du Groupe d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention (GAR-SI) au Sahel regroupant les pays du G5 Sahel et le Sénégal grâce au déploiement des groupes mobiles le long de nos frontières terrestres.
S’y ajoutent la poursuite de la mise en œuvre de l’Initiative pour la gouvernance du secteur de la sécurité entre les Gouvernements du Mali et des Etats Unis d’Amérique, à travers la gestion efficiente des ressources humaines de la Police nationale, et les missions de suivi et de contrôle des structures du département, les missions d’inspection systématique portant sur les conditions de travail, le suivi régulier des recommandations, la lutte contre la corruption et les tracasseries routières dans les directions, services régionaux et locaux.
A propos des dotations en équipements et infrastructures, celles-ci ont porté sur la livraison de plus de 200 véhicules de diverses marques, de 89 motos (seulement en 2018 ), dematériels de protection et d’intervention, de transmissions, des armes et des munitions ainsi que des effets d’habillement et des équipements individuels et spécifiques. L’année 2019 a également connu son lot d’acquisitions en matériels roulants et en équipements
A ceux-ci s’ajoutent les travaux de construction de quarante-six (46) infrastructures, entre autres : 4 Commissariats de Police à Diéma, Douentza, Banamba et Bourem; 02 Brigades territoriales de Gendarmerie à Dogodouma et N’Golobougou, ainsi que la Cellule pour Escadron à Sélingué et celle humanisée à Ouéléssebougou ; le Poste de commandement de la Garde nationale à Kayes et Sévaré, 02 Pelotons à Kati et Bla ; les Centres de secours de Niamana et Koulikoro.
Parallèlement, ont été entrepris les travaux de réhabilitation de dix (10) infrastructures dont la Direction générale et l’Ecole nationale de la Protection civile, et de certains Commissariats de Police du District de Bamako.
Autres activités aussi importantes
D’autres activités importantes meublent les performances du ministre de la sécurité Ce sont par exemple la sécurisation des opérations relatives à l’élection du Président de la République (juillet-août 2018); la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation à travers la participation de ses représentants aux Commissions DDR et Intégration, au Sous-comité Défense et Sécurité du Comité de Suivi de l’Accord (CSA) et au Commissariat à la Réforme du Secteur de la Sécurité ; le renforcement de la coopération aux niveaux sous régional, régional et international, notamment avec la MINUSMA, la Mission EUCAP SAHEL Mali, l’ONUDC et les Ambassades de France, des Etats Unis d’Amérique, de la Turquie et du Japon, dans le domaine du renforcement des capacités des ressources humaines (formation) et opérationnelles (acquisition de matériels spéciaux).
Dans la même optique, l’on notera la poursuite de la mise en œuvre de l’Accord de coopération dans le domaine de la sécurité, signé à Bamako le 06 avril 2017, entre le Mali et la Tunisie, du Protocole d’Accord dans les domaines sécuritaire et de lutte contre le terrorisme, signé à Abu Dhabi le 14 novembre 2017, entre le Ministère de l’Intérieur des Emirats Arabes Unis et le Ministère de la Sécurité et de la Protection civile du Mali, et de l’Accord-cadre de coopération en matière de sécurité et de renseignements entre les Etats membres de l’UEMOA, signé à Ouagadougou le 26 avril 2018.
Bruno D SEGBEDJI
En matière de sécurité , certes ces efforts sont à saluer même si beaucoup reste encore à faire. Aussi, notre pays doit désormais apprendre à vivre avec le terrorisme . Ceci nécessite la formation continue des hommes, des équipements performants et des effectifs supplémentaires . Sans Sécurité point de développement encore moins de démocratie . Il nous faut placer un accent particulier sur le renseignement , qui permet d’anticiper sur des actes terroristes en cours de préparation . S’agissant de la gestion du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile , ce département a comme fer de lance la POLICE NATIONALE , mais force est de constater qu’a ce niveau les missions sont mal réparties entre la Police , la Protection ,la Gendarmerie , la Garde Nationale et l’armee .Les trois dernières citées (Gendarmerie , Garde Nationale et l’armee ) sont mises à la disposition du Ministère pour emploi, malheureusement elles occupent des postes stratégiques . Ce qui fait qu’on a du mal à enregistrer les bons résultats attendus. A défaut d’avoir un Policier à la tête du département , qui est hautement politique, les fonctions du Secrétaire Général doivent être assurées par un policier . Comparaison n’est toujours pas raison, sinon les policiers ont toujours occupé ce poste stratégique sous plusieurs ministres qui se sont succédés à la tête de ce département . En comparant les résultants obtenus des deux époques , on constate la maîtrise de la situation sécuritaire avec un policier Segal . Le métier de Policier s’apprend comme tout autre , mais avec la situation sécuritaire du pays, à défaut d’avoir un Policier Ministre, son substitut qui est le Segal doit venir des rangs de la Police. Ce n’est pas pour rien que le Général Ibrahim Dahirou Dembele a été nommé Ministre de La Défense et des Anciens Combattants. Je suis convaincu qu’il réussira ma mission . La tutelle est possible dans le contexte normal, mais le Mali traverse une crise multidimensionnelle , seul le professionnalisme nous permettra d’aller de l’avant. Je n’ai rien contre personne, c’est ma contribution dans la stabilisation de mon pays. Au lieu de mettre des professionnels, on distribue à tour de bras des postes de responsabilité par affinité politique ou parentale.
Rien n’est herculéen…on a juste besoin de cerveaux pensants et du serieux.
Les efforts du Général Salif Traoré sont reconnus, raison pour laquelle il a été reconduit dans différents gouvernements. Par contre, nous sommes encore très loin d’atteindre les objectifs. Est ce la faute au ministre ? Je ne saurais le dire. Mais il doit tout de même doubler d’efforts… comme l’ensemble des membres du nouveau gouvernement.
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