Sécurité des personnes et de leurs biens : Les grandes prouesses de la police malienne en 2018

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Moussa Ag Infahi, DG de la Police Nationale : « Plus de 10 000 personnes ont été interpellées courant l’année 2016 »
Moussa Ag Infahi, DG de la Police Nationale

Du 1er janvier 2018 au 12 février 2019, la police a effectué 20 010 patrouilles, 2 205 services de maintien d’ordre, 1293 opérations, 20 446 interpellations et la saisie de 11 855 engins.

 

Ces différents chiffres ont été révélés à la presse lors d’une conférence de presse donnée par le directeur général de la police, Moussa Ag Infahi. Si l’insécurité  grandissante est une réalité au Mali, force est de reconnaître que la police malienne n’est pas restée les bras croisés. À en croire son directeur général, ses hommes ont mené plusieurs actions de lutte contre l’insécurité sur toute l’étendue du territoire, allant du 1er janvier 2018 au 12 février 2019.

Selon le directeur général, les policiers ont mené 11.210 patrouilles dans le District de Bamako contre 8 800 pour les régions, soit 20.010 patrouilles. Ils ont également effectué 1293 opérations de descente de police sur l’ensemble du territoire national ; effectué 827 services de maintien d’ordre dans le District de Bamako contre 1 378 pour les régions, soit 2 205 services de maintien d’ordre.

Pour mener à bien ces différentes missions, la direction générale a mobilisé 40.182 dans le District de Bamako, contre 34 965 pour les régions, soit 75.147 éléments déployés. Ces actions ont permis d’interpeller 15.822 personnes dans le District de Bamako, contre 4.624 pour les régions, soit 20.446 personnes interpellées au total. Au cours des différentes patrouilles, les policiers ont saisi 7.490 engins dont 6.900 à 2 roues et 590 à 4 roues dans le District de Bamako, contre 4.365 dont 3.937 à 2 roues et 428 à 4 roues pour les régions, soit 11.855 engins saisis, dont 10 837 à 2 roues et 1018 à 4 roues.

Concernant les interpellations musclées des policiers et surtout certaines violations des droits de citoyens par les policiers, le directeur général de la police a été très clair. Selon lui, des éléments qui seront coupables de ces comportements seront sanctionnés par la hiérarchie.

Le Dg a également profité de la rencontre avec la presse pour répondre à certaines allégations concernant les conditions des éléments du GMS à Gao. «Les éléments de police à Goa sont dans de bonnes conditions et ils ont des armes lourdes et tous les équipements. Ils sont avec les autres forces de l’ordre du Mali comme la gendarmerie et la garde», a-t-il déclaré.

Concernant l’équipement, le DG a signalé que la police a eu sa part dans les dotations, notamment des véhicules. En 2018, la police a reçu 77 véhicules dont un car de 60 places, un camion anti-émeute, 51 Toyota, 13 Nissan double-cabine, 8 camions Hino et 84 motos.

 

Y. Doumbia

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1 commentaire

  1. Quelle “prouesse”? L’année 2018 était l’ une des années de la terreur. La preuve en est que c’est tout récemment en 2019 quand la population a commencé a réagir par rapport a la terreur quotidienne des cambrioleurs et braqueurs que la police s’est finalement mobilisée de façon sérieuse pour aller ramasser les bandits dans leurs repaires. Les résultats de 2 jours d’opérations (des centaines de motos volées, des centaines d’armes illégales, des centaines des bandits recherche par la justice, et des fabricants illégaux d’armes etc..) ont montré a suffisance que la police en réalité badinait plutôt avec la sécurité des maliens et de leurs biens, qu’on jetait plutôt nos milliards annuels dans la poubelle du laxisme et de la faillite policière.

    Au lieu d’avoir honte a la question de savoir comment les bandits ont pu accumuler ces milliers d’armes et de matériels volés sous le nez de la police tout en évadant la justice, on sort avec ces chiffres de la propagande pour essayer d’impressionner les maliens. Le rôle de la police ce n’est pas de faire la politique mais d’être professionnelle, crainte et respectées par les bandits, et admirée et escomptée par la population.

    On ne pourra honnêtement dire qu’il n y a pas eu quelques efforts en 2018 (par ex. a Kalaban Coro il y a eu de de véritables opérations de démantèlement de réseaux criminels), mais en général c’est la faillite devant les bandits qui se sentent de plus en contrôle de la situation et surtout très a l’aise même en plein état d’urgence. La “prouesse” de Gal Salif et Ag Infahi et leurs hommes en 2018 était plutôt remarquable dans le matraquage des manifestants (…les femmes de Huicoma etc.).

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