Sécurité à Bamako : Les autorités rassurent…

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Armes, munitions, gilets pare-balles, véhicules de patrouille…. sont entre autres équipements récemment mis à la disposition des forces de sécurité par le ministère de la sécurité et de la protection civile. Le département renforce ainsi les capacités de la police, de la garde nationale, de la gendarmerie et la protection civile pour mieux sécuriser les Maliens et leurs biens.

Ces efforts des hautes autorités ont été portés à la connaissance des journalistes, dimanche dernier à Sélingué, à la faveur d’une retraite médiatique organisée par le centre de communication du ministère de la sécurité et de la protection civile. Les conférenciers Bakoun Kanté, conseiller technique audit ministère et Siaka B. Sidibé, directeur régional de la police de Bamako, ont aussi évoqué les dispositions sécuritaires en cours d’exécution.

Selon le commissaire principal Bakoun Kanté, la situation sécuritaire au Mali, qui était déjà fragile depuis 1990 avec la défaite des islamistes en Algérie, s’est aggravée en 2012.

Pour faire face à cette situation, son département a mis en œuvre un vaste programme de renforcement des capacités des forces de sécurité et de défense. Les agents de la police, de la gendarmerie, de la garde nationale et de la protection civile ont ainsi été formés et équipés, notamment en matériel  roulant et d’armes.

Aussi, pour mieux appréhender la menace terroriste, les autorités ont mis en place une force spéciale antiterroriste (FORSAT). Il y a eu également une redynamisation des systèmes de communication et une plus grande coordination entre les forces de sécurité et l’armée. Au plan technique, précise M. Kanté, les patrouilles se multiplient avec les pays limitrophes comme le Burkina, la Guinée et la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, «la situation sécuritaire est volatile, mais elle demeure sous le contrôle des forces de sécurité du Mali et les forces partenaires que sont la Minusma et Barkhane », affirme Bakoun Kanté.

Quant à la sécurisation des personnes et de leurs biens à Bamako, les policiers sont au four et au moulin.  En plus des patrouilles diurnes et nocturnes, des check-points sont installés sur les axes principaux de la ville pour dissuader les malfrats. Selon Siaka B. Sidibé, directeur régional de la police de Bamako, il y a aussi un renforcement des renseignements de la police qui travaille avec des forces spéciales formées pour déjouer les manœuvres terroristes. Cependant, affirme Siaka B, il faut le soutien des Bamakois pour sécuriser davantage la ville.

« C’est la collaboration de la population qui a permis aux agents de sécurité de mettre la main sur les malfrats qui ont été arrêtés la semaine dernière. Parmi ces individus appréhendés, il y a un complice de ceux qui ont braqué un client d’Ecobank en pleine journée. Aussi, un grand bandit a été neutralisé. Ce dernier a tué un policier en avril dernier et il était impliqué dans le braquage de la boutique Simparala », a-t-il souligné. Avant de révéler que la police a identifié, ces derniers jours, plusieurs nids de malfrats sur lesquels, il y’ a eu des descentes.

Lieutenant-colonel Fodé Malick Sissoko, chef de la cellule de coordination et de protection des hautes personnalités au ministère de la sécurité, a rassuré les journalistes quant à la fin de la formation des gardes du corps pour les personnalités qui se rendront au Mali, en janvier prochain. «Actuellement, il y a 1000 agents de protection formés. Parmi ces agents, 700 éléments ont été sélectionnés pour assurer la protection des personnalités invitées à prendre part au sommet Afrique-France. La formation est terminée et les agents sont désormais capables d’assurer pleinement la sécurité des hautes personnalités invitées au sommet Afrique-France ».

I B D

 

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