La sécurisation des personnes et des biens a, de tout temps été au centre des préoccupations des différents régimes que le Mali a connu. Face à l’insécurité grandissante que connaît le Mali, les responsables en charge de la sécurité ont dû s’adapter au contexte nouveau d’une forme de banditisme et de terrorisme. Le général de Brigade Salif Traoré en mission du président de la république et du chef du gouvernement s’emploi activement à la sécurisation de nos villes et campagnes. Il existe au Mali une brigade d’intervention spéciale, prête à voler à votre secours en tout temps et en tout lieu. Les noctambules savent de ce dont nous faisons cas.
La ville de Bamako est de nos jours quadrillée par une unité d’élite de la police, la brigade spéciale d’intervention logée dans l’ancien site du 4ème arrondissement à Badalabougou, en commune V. Nous nous sommes intéressés au travail fait par ces éléments de notre police nationale. Dans la journée sur des motos ou à bord de véhicule de police et véhicule banalisé, les éléments de cette unité, discrètement et efficacement surveillent le territoire du district et alentours avec des moyens de fortune.
Le jeudi et le samedi nuit votre serviteur est resté longtemps auprès des équipes d’intervention pour mieux s’enquérir de leur mission, de leur mode opératoire, de la collaboration avec les usagers de la route et aussi de leurs conditions de travail.
Les éléments du commandant d’unité ont pour mission de procéder nuitamment à la fouille systématique des véhicules, quel que soit l’identité de ou des occupants, de vérifier si à bord du véhicule, il n y a pas d’armes, de munitions, de drogues et tous autres produits dangereux.
Les suspects et prévenus sont conduits au commissariat le plus proche de la zone d’intervention. En plus du contrôle des véhicules, des agents sillonnent et fouillent les coins et recoins à la recherche des nids de grands bandits. De 20 heures à 6 heures, la BSI veille avec des moyens de fortune sur les personnes et leurs biens.
L’arbre ne doit pas cacher la forêt. Monsieur le ministre, durant ces deux nuits aux côtés des éléments de cette unité d’élite de notre police nationale, l’occasion nous a été donnée de constater qu’aucun des agents ne portait un gilet pare-balle. Est – ce à dire qu’il y a un manque ? Ces agents envoyés en mission peuvent se faire descendre à tout moment, mon Général. Aujourd’hui, nous saluons cette action de sécurisation à travers un bon maillage du district. Pensons cependant à sauvegarder la vie de nos enfants qui font avec professionnalisme, amour et corage leur boulot. Il est aussi nécessaire que la hiérarchie soit informée des interventions intempestives de certains gradés qui, de leur domicile disent aux éléments soit de quitter ce lieu, soit de remettre à ce conducteur dont la date du permis est périmée, sa pièce. Des ingérences nuisibles et honteuses.
Halte à ces interventions qui n’honore pas les chefs cupides qui s’adonnent à cette pratique avilissante et grave de conséquence.
Les agents, nous ne cesserions de le dire sont exposés à l’indiscipline des citoyens. Jeudi, c’est un conducteur qui donne un coup de volant à l’agent chargé de contrôler son véhicule. Le samedi 17 juin 2017dans la nuit, une dame au volant d’une voiture de marque Toyota, refuse d’obtempérer à l’injonction de l’agent de la BSI, au niveau de l’espace Canal sur la corniche de Magnambougou, en commune 6. Elle fait semblant de s’arrêter, rétrograde et part en trombe sous nos yeux hagards. L’agent quitte pour ne pas se faire écraser. Il y a en qui en descendant de la voiture crie sur l’agent pour l’intimider. Voilà des pratiques à bannir par le citoyen lambda. Les usagers doivent comprendre et s’approprier le bien fondé de cette opération de sécurisation.
Nous osons qu’à notre prochaine sortie inopinée, nous constaterons mon général, que chaque agent porte un gilet et un casque. Il y va de l’image de cette unité d’élite qui travaille avec professionnalisme et assez de discipline et qui constitue pour les malfrats une cible potentielle à abattre.
Tiémoko Traoré
Vous savez, le Mali, c’est plus de 1.240.000 km carré! Ce n’est pas en déployant tout azimut des policiers dans le District de Bamako qu’on résoudra la question de la sécurité des biens et des personnes dans le pays! Quand dans notre capitale circuler on voit circuler sans inquiétude des voitures aux vitres complètement noircies sans aucune immatriculation, des véhicules de tout genre, y compris avec des immatriculations étrangères, portés des macarons de député, des voitures avec des immatriculations qui, de toute évidence, sont trafiquées (car récupérés certainement sur des véhicules hors d’usage), je ne sais vraiment pas comment l’on peut arguer que notre sécurité est garantie ! Heureusement que le Bon Dieu veille sur nous! Si des attaques devaient avoir lieu à Bamako, il est aisé d’imaginer la débandade généralisée qui aurait lieu, véritable course de fonds entre citoyens lambda et agents des forces de l’ordre! Arrêtons de rêver !
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