Entre les chauffeurs de taxi et certains agents de la Compagnie de circulation routière (CCR) de Bamako, le phénomène de la corruption se pratique avec complaisance.
– Maliweb.net – Les bavures policières ou rackets policiers dans la capitale malienne est une pratique qui a la peau dure dans notre société. A tort ou à raison, les chauffeurs de taxis accusent les agents de les racketter et ce même s’ils sont en règle et n’ont commis aucune infraction.
« Tu peux avoir tous tes documents en règle, permis, assurance, vignette mais le policier qui te siffle, trouve toujours quelque chose juste pour te dire que tu as commis une infraction. Rien que la semaine dernière, un policier m’a arrêté au niveau de Bolibana, j’ai présenté mes pièces, il a pris mon cahier, comme j’étais en règle, il m’a demandé l’extincteur de feu et il s’est mis à tourner autour de mon taxi et sans aucune considération, il est retourné à son poste. J’ai été obligé de sortir de mon véhicule pour aller chercher mon cahier. Je lui demandais sans cesse ce qu’il me reprochait, il m’a demandé de baisser le ton et comme il n’avait rien à redire avec mes pièces, il m’a dit que l’ampoule de devant ne s’allumait pas. J’ai protesté mais pour ne pas perdre ma soirée, j’ai fini par le supplier en lui remettant un billet de 1000 F », témoigne Yoro Sangaré chauffeur de Taxi.
« Je ne me fatigue plus avec les pièces du véhicule, je l’ai dit au propriétaire du taxi, je prends juste l’assurance car avec ou sans les documents du taxi en règle on te fera payer de toute façon », déclare Solo Coulibaly un jeune chauffeur d’une trentaine d’années conduisant un taxi visiblement bon pour la fourrière.
Selon un responsable de syndicat de taxis rencontré en commune III du district qui préfère témoigner sous anonymat, sur 10 véhicules contrôlés par les agents de la police seuls 2 de ces véhicules circulent sans avoir leurs documents complets en règle. Et selon lui, ces taxis sont les propriétés des agents de sécurité.
« Les Taxis ou Sotramas qui roulent sans leurs papiers en règle appartiennent aux forces de l’ordre et ils font des notes qui servent de laissez-passer lors des contrôles. En plus il n’est pas rare de trouver sur le tableau de bord de ces véhicules un béret pour signaler que le propriétaire est un agent de la sécurité » martèle ce syndicaliste qui prend le commandant de la CCR comme seul responsable des bavures policières constatées dans la circulation bamakoise.
« Les agents sont en quête incessante de petites infractions en passant par l’état d’une veilleuse, un feu de choc brisé, un clignotant défaillant ou autre petit détail pour vous taxer d’infractions. Et pour ne pas perdre votre temps vous allez leur glisser un billet de 500F » s’offusque Sirima chauffeur de taxi d’une voix colérique.
Ils sont nombreux les chauffeurs de taxi et responsables syndicaux à accuser les agents en charge de la circulation de les faire payer 500 F, 2000F ou 3000 F sans quittance et sans avoir commis d’infractions prouvées.
Une allégation qui n’est pas soutenue par tous les chauffeurs.
Amadou Traoré quant à lui soutient : « Les policiers tout comme nous les chauffeurs, nous avons notre part de responsabilité dans cette corruption. On accuse les policiers de nous obliger à payer pour une faute non commise. Moi je roule pendant toute l’année sans avoir à débourser 5F, j’ai mes papiers en règle et même quand je viens de loin les policiers ont l’œil pour détecter ceux qui sont en règle ou pas. Lorsque le véhicule n’est pas en règle il est normal que tu te fasses siffler c’est là que commencent les négociations et très souvent le chauffeur préfère donner un billet à l’agent que de voir sa voiture conduite dans la cour, chose qui lui fera perdre son temps de travail. »
A en croire les différents témoins, ces échanges de billet entre agent de l’ordre et chauffeur semblent plus être une complaisance entre les deux parties. Pourtant l’acte engendre une grosse perte dans le denier public. A Bamako la mairie du district déclare 9154 taxis en 2019, et dans la ville de Bamako nous avons environ 140 carrefours qui abritent des postes de contrôle de la CCR. Selon une enquête menée sur la corruption par Sidiki Guindo, ingénieur statisticien, économiste en 2014, les rackets policiers coûtent environ 6 à 7 millions par jour aux usagers des routes. Monsieur Guido a estimé à plus de 2 milliards l’année le montant de ces rackets, un important manque à gagner pour l’Etat qui reste d’actualité selon lui.
La corruption, un phénomène banalisé dans les discours. « Nos agents nous rapportent qu’ils sont sujets de supplications auxquelles il les est humainement et socialement difficile de résister. Les personnes prises en faute prient les agents de prendre les billets d’argent en réparation de leur infraction commise. Si tu le prends on te taxe de corrompu et si tu refuses on te traite de méchant policier » explique le commandant adjoint de la CCR.
Le commandant adjoint de la CCR Sory Sangaré, réfute les accusations portées à l’encontre des agents de la circulation. Pour Sory Sangaré, il peut exister dans la circulation des agents véreux, et il assure que ces derniers s’ils sont connus sont soumis aux sanctions disciplinaires telles qu’une demande d’explication, un avertissement, arrêt de travail, des sanctions qui peuvent aller jusqu’ à la radiation de l’agent, les sanctions sont appliquées suivant la gravité de la faute professionnelle commise par l’agent. Par ailleurs, il affirme que les usagers peuvent saisir l’inspection de la police ou saisir le ministère de la sécurité intérieure pour dénoncer tout cas d’abus perpétré par un agent sur eux.
Le commandant Sangaré, affirme que la hiérarchie de la police fait couramment des rondes surprises pour surveiller le travail des agents. « Je venais juste de prendre fonction à la police, à un carrefour, un monsieur d’un âge avancé a commis une infraction et était en double file et n’a pas respecté les feux de signalisation. Lorsque je lui ai signalé l’infraction, il m’a tendu un billet de 2000F en ces termes : Et dôgo (petit frère) prends ça, comme je refusais, il me répéta ‘Eh ne joues pas au dur on vous connait prends ça et laisses moi partir’. Je l’ai alors proposé de s’acquitter de son infraction en retour d’une quittance en lui signifiant qu’au moins il allait contribuer à alimenter le trésor public, il a refusé, j’ai saisi son cahier il est parti. C’est par la suite qu’on m’a appelé chez mon chef et félicité, en effet l’homme pris en infraction n’était autre qu’un agent de la police habillé en civil : le Commissaire Kassogué qui effectuait une ronde de surveillance ». Une anecdote racontée par l’inspecteur B en présence du commandant Sangaré.
En qui concerne les véhicules acheminés dans la cour du GMS (groupement mobile de sécurité) pour avoir commis une infraction, les engins sont retournés à leurs propriétaires après qu’ils se soient acquittés du paiement de l’infraction.
Une complaisance dans la régulation de la circulation ? « Vous connaissez notre société, il y a toujours des interventions, des supplications, on se met à vous supplier au nom de dieu, de vos parents, face aux lamentations les agents sont souvent ramollis et font preuve de clémence et laissent repartir le chauffeur en le sommant de ne pas récidiver. Aucun agent ne demande de l’argent on nous rapporte que ceux sont les chauffeurs même qui donnent de l’argent aux agents après supplications ensuite on crie à la corruption. Il n’y a pas de corrompu sans corrupteur, je condamne la pratique et je pense qu’on doit sensibiliser les gens car nous, nous ne faisons qu’appliquer la loi » explique le Commandant adjoint de la CCR.
Racket policier ou tentative de corrompre un agent assermenté, la pratique est désapprouvée par les usagers de la route. Les clients de taxis se plaignent. « On nous met en retard, les policiers qui sifflent le taxi, le chauffeur qui sort lui remettre un billet nous fait perdre notre temps » souligne Moussa Coulibaly agent social, un client de taxi. Pour Bamou Diarra, vendeuse au grand marché de Bamako, les clients sont les principaux perdants dans les altercations opposant les chauffeurs de taxi et les policiers. « Tu es pressée donc obligée de prendre un taxi qui te coûte cher juste pour vite arriver à ton point de vente et le taxi dans lequel tu te trouves est arrêté par un policier qui cherche 500f comme nous disent les chauffeurs, c’est embêtant pour le client car ni le chauffeur ni le policier ne sont pressés comme toi qui a payé le prix du taxi ». Vieux Tangara motocycliste déclare être victime d’un accident occasionné par une folle poursuite entre un agent de police et un taximan qui refusait de s’arrêter au niveau du Centre international de Conférence de Bamako.
La corruption phénomène courant presque banalisé dans la circulation routière constitue un frein à l’économie et crée une grande insécurité dans la ville, pourtant des campagnes de sensibilisation sont menées pour mettre fin à la pratique et les usagers ont connaissance de l’existence des quittances en retour de paiement de leurs infractions. La question reste à savoir d’agents corrompus aux usagers corrupteurs qui se plaisent le plus souvent dans cette pratique ?
Khadydiatou SANOGO/Maliweb.net
S-I-C-G MALI …
…………ET ON NE POURRA PAS DIRE QUE L ON N EST PAS DES VICTIMES ……..A S-I-C-G MALI ….
PARCE QUE QUAND NOUS AVONS DECIDE DE FAIRE “”RENTRER “” LES COMMERCANTS DE “”APEJ”” AUX HALLES DE BAMAKO , …EH BIEN LES HALLES ETAIENT “”TOUTES VENDUES “” SELON BHM SA …QUI AVAIT PRIS 298 MILLIONS DE COMMISSIONS EN FIN 2002 …! ! ! !
ALORS LE PIRE … C EST QUAND NOUS NOUS SOMMES APERÇUS QUE NOS 38 PLAINTES POSEES AU POLE ECONOMIQUE AVAIENT “” ETE EFFACEES “” …! ! ! !
ET POURTANT ….POURTANT NOUS AVONS MIS 18 ANS …MAIS AU BOUT DE DIX HUIT ANS NOUS AVONS EU RAISON …
TENEZ DONC …
VOICI UN ARTICLE , ECRIT PAR ADAMA DRAME LE 22 AOUT 2009 QUI MONTRE BIEN UNE PARTIE DE NOTRE SOUFFRANCE …
Halles de Bamako : L’initiative APEJ d’ATT compromise : de sombres perspectives pour les commerçants et jeunes de l’Apej
IL SUFFIT DE CHERCHER LE TITRE SUR LE WEB …
VOUS TROUVEREZ A TOUS LES COUPS !
NATURELLEMENT …SUR LES 38 PLAINTES DISPARUES ..”” EFFACEES ? “” AU POLE ECONOMIQUE …
QUASIMENT TOUTES ETAIENT FAITES CONTRE NOTRE BANQUE …BHM SA !
! ! ! ! ! ! ! ! TRENTE HUIT PLAINTES …! ! ! ! ! !
POUR QUASIMENT 3, 8 MILLIARDS ! ! ! !
EH OUI ….AU MALI ON NE FAIT PAS DANS LA DEMI MESURE !
IL Y A UN PROCUREUR …SOMBE THERA ..QUI DOIT SE DEMANDER COMMENT ARRIVER A “”SE “” SAUVER ….CAR LE COLONEL NIANAN DEMBELE A BIEN REPONDU QU IL NE LUI RESTAIT QU UNE PLAINTE …LE JOUR OU IL A POSTE LE 27 AVRIL 2009 SON COURRIER REFERENCE N 080 / 2 PEF BEF ….EN REPONSE AUX QUESTIONS POSEES PAR NOTRE AVOCAT …
la police peut raquetter la population, parce que le président, le 1er ministre, le ministre de l’intérieur, le ministre des armée, les maires, les députés laissent faire …
Ces gens se foutent de la souffrance du peuple !
LES FIDELS DES ABRAHAMISES, PRECHEURS, IMAMS, CHERIFS, IDIOTISEURS, LEURS MOUTONS, LEUR CHEPTEL, KEEP-EL, SAVING,FORTUNE, IDIOTS-HUMAINS!
MERCI! LE VRAI COMBAT, C EST LIBERER NOS HOMMES ET FEMMES SURTOUT DES RELIGIONS DE FILS D ABRAHAM!
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Le gouvernement a débloqué un budget spécial pour la douane anti corruption bravo à eux
IBK a mis en place des structures fortes pour combattre la corruption , et ça fonctionne ce genre de complaisance vont disparaitre avec le temps
Historiquement et génétiquement, les Français descendent de différents peuples. L’ethnonyme qui fait référence aux Francs germanophones a survécu et s’applique maintenant aux Français modernes. Jusqu’à la fin du xixe siècle, la France était encore une mosaïque de coutumes et d’identités locales et régionales, par exemple au niveau linguistique[2],[3]. Depuis le début du xxe siècle, la plupart des Français parlent la langue française comme langue maternelle, mais certaines langues comme l’alsacien, le breton, le normand, l’occitan, l’auvergnat, le corse, le basque, le flamand français ou encore les créoles restent parlées dans certaines régions (voir : Politique linguistique de la France).
LA FRANCOPHONIE C EST LA COLONISATION FRANCAISE! DANS AUCUN PAYS DIT FRANCOPHONE DANS LE MONDE, IL N YA PAS PLUS DE 5% DE LA POPULATION QUI UTILISE QUOTIDIENEMENT CETTE LANGUE INVENTEE DE TOUTES PIECE! MEME LA FRANCE N EST PAS ENTIEREMENT FRANCOPHONE!
LA FRANCOPHONIE?..CA N EXISTE PAS! C EST DU VENT DU CUL! LE VIDE PASSE POUR REALITE! C EST ABRAHAMIQUE! DU MYTHE POUR LEQUEL ON NOUS DOMINE ET NOUS FONT LA GUERRE TOUT COMME L ISLAM!
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Onésime Reclus
géographe français
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Onésime Reclus
Onésime Reclus Nadar GALLICA.jpg
Biographie
Naissance
22 septembre 1837
Orthez
Décès
30 juin 1916 (à 78 ans)
Sainte-Foy-la-Grande
Nationalité
Drapeau de la France France
Formation
Université de Poitiers
Activité
Géographe
Père
Jacques Reclus
Fratrie
Élisée Reclus
Élie Reclus
Armand Reclus
Paul Reclus
Zéline Reclus (d)
Enfant
Maurice Reclus
Autres informations
Membre de
Ligue de la patrie française
Conflit
Guerre franco-allemande de 1870
Distinction
Médaille du Club cévenol (1904)
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Onésime Reclus, né à Orthez le 22 septembre 1837[1] et mort le 30 juin 1916, est un géographe français, collaborateur du Tour du monde. Il est notamment connu pour être l’inventeur du mot « francophonie ».
Sommaire
Biographie Modifier
Famille et formation Modifier
Né dans une famille protestante du Périgord, d’un père pasteur, Jacques Reclus, et de Zéline Trigant, établis depuis peu en Béarn, il étudie, comme ses frères, au collège protestant de Sainte-Foy-la-Grande puis, brièvement, à Korntal-Münchingen, en Allemagne, chez les Frères Moraves. De retour en France, il rejoint l’université de Poitiers, étudiant le droit et les lettres.
En 1872, il épouse Marie-Louise Schmahl (1850-1915), avec laquelle il a huit enfants[2].
Onésime Reclus est le frère, entre autres, du géographe et anarchiste Élisée Reclus et du journaliste Élie Reclus. Il est le père de l’historien Maurice Reclus.
Les frères Reclus, par Nadar, 1889
Militaire puis géographe Modifier
Onésime Reclus en 1911
Renonçant ensuite à la carrière universitaire, il s’engage à vingt ans dans le 1er Zouaves[3] en Algérie pendant son service militaire[4]. Toutefois, sa santé l’oblige à renoncer au métier des armes, et il entre en 1860 à la maison Hachette. Pendant dix ans, il mène une existence laborieuse, entrecoupée de voyages à travers la France pour les Guides Joanne, et publie sous le pseudonyme de Louis Couturier un Dictionnaire des communes de la Suisse. En 1869, il fait paraître une Géographie, qui connaît le succès public, grâce à son style, à la formule nouvelle de la présentation, à ses qualités scientifiques et descriptives[5].
Durant la guerre franco-prussienne de 1870, il sert au corps des francs-tireurs béarnais, aux côtés de son frère Paul, médecin-major. Engagé dans la Commune de Paris (1871), il s’expatrie après son écrasement[6].
Ce géographe est le premier à employer le mot « francophone » dans son ouvrage France, Algérie et colonies paru en 1886 chez Hachette. Représentant de la littérature coloniale, il croit à l’excellence de la France et de sa langue[7] et définit les francophones comme « tous ceux qui sont ou semblent être destinés à rester ou à devenir participants de notre langue[8] », dans un contexte de concurrence coloniale avec l’Allemagne. Le choix du critère linguistique, de préférence aux critères ethnique et économique, pour classer les populations, représente alors une innovation[9].
Chantre de l’expansion coloniale française Modifier
Grande Géographie Bong illustrée…, Onésime Reclus, « Le Journal », Paris, 21 janvier 1911
Onésime Reclus développe sa pensée en matière coloniale dans des ouvrages aux titres évocateurs : Le partage du monde, Un grand destin commence, France, Algérie et colonies ou encore Lâchons l’Asie, prenons l’Afrique[10]. Toujours dans cette perspective, il compose un Atlas de la Plus Grande France au cours des dernières années de sa vie.
« C’est un hymne à la conquête coloniale que compose le géographe, concevant une véritable doctrine de l’impérialisme français. Mais sa conception du colonialisme ne s’appuie pas sur des considérations mercantilistes ou raciales ; son argumentation est géographique, linguistique, démographique. La théorie qu’échafaude Onésime Reclus repose sur l’idée d’influence du milieu ; la langue apparaît comme le socle des empires, le lien solidaire des civilisations.[10] »
Protection des monuments naturels et des sites Modifier
Onésime Reclus sillonna l’ensemble des régions françaises pour le compte du Touring club de France. Grâce à sa sensibilité et à ses talents de géographe descripteur, il a décrit les paysages de France les plus remarquables ou emblématiques. Ces travaux, intitulés A la France, sites et monuments, ont été publiés à partir de 1900[11]. Ces récits ont contribué grandement à la promulgation de la première loi relative à la protection des monuments naturels et de sites, le 21 avril 1906. Cette loi a été renforcée par la loi du 2 mai 1930. Elle est maintenant intégrée au code de l’environnement[12]. Son article premier concernant les sites classés et inscrits, établit « dans chaque département, une liste des monuments naturels et des sites dont la conservation ou la préservation présente, au point de vue artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque, un intérêt général ».
Œuvres Modifier
Sur les autres projets Wikimedia :
Onésime Reclus, sur Wikisource
Page de La Géographie vivante d’Onésime Reclus. Cours préparatoire et CM1 (première parution en 1926)
Géographie de la France et de ses colonies (1873)[13]
Géographie : La Terre à vol d’oiseau (2 volumes, 1877)
France, Algérie et colonies (Paris : Hachette, 1886)
La France et ses colonies (1889), lien vers ouvrage en entier
Le Plus Beau Royaume sous le ciel (1899)
À la France : sites et monuments (32 volumes, 1900-1906)[14]
L’Afrique Australe (1901)
Lâchons l’Asie, prenons l’Afrique : Où renaître ? et comment durer ? (1904)[15]
Le Partage du monde (1906)[16]
La Géographie vivante apprise par l’image, l’observation, la carte (1907-1908)
La France à vol d’oiseau (1908)[17],[18]
Algérie et Tunisie (1909)
Géographie rapide : Europe (1909)
Géographie rapide : France (1910)
Atlas pittoresque de la France, recueil de vues géographiques et pittoresques de tous les départements, accompagnées de notices géographiques et de légendes explicatives (3 volumes, 1910-1912)
Correspondance (3 volumes, 1911-1925)[19],[20],[21]
Atlas de la plus grande France, géographique, économique, politique, départemental, colonial, composé de 160 cartes en couleurs, accompagnées de 160 pages de notices. Ouvrage formant le complément naturel de l’Atlas pittoresque de la France, publié sous les auspices de la Société de géographie (1913-1915)
L’Allemagne en morceaux : paix draconienne (1915)
Le Partage de l’Allemagne (1915)[22]
Un grand destin commence, La Renaissance du Livre (1917)
L’Atlantide, pays de l’Atlas : Algérie, Maroc, Tunisie (1919)
Le Rhin français : annexion de la rive gauche, sa moralité, sa nécessité, ses avantages (1919)[23]
Manuel de l’eau, suite et complément du Manuel de l’arbre, pour servir à l’enseignement sylvo-pastoral dans les écoles (s. d.)[24]
Un grand destin commence (s. d.)[25]
Notes et références Modifier
Christophe Brun, Federico Ferretti, « Élisée Reclus, une chronologie familiale 1796-2014 » [PDF] (4,6 Mo)
Carrive 1997, p. 194.
Pierre Martial , « Onésime Reclus, inventeur de la Francophonie », dans Edmond Jouve et Simone Dreyfus (dir.), Les Chefs d’État écrivains en pays francophone : actes du septième colloque international francophone organisé à Sarlat, Lamothe-Fénelon, Carennac et Figeac, Association des écrivains de langue française, 1998, 627 p., p. 515.
Lucien Carrive, Bulletin : études, documents, chronique littéraire, vol. 143, Société de Borda, 1997, p. 234.
La Géographie, t. 32, Société de Géographie, 1918, p. 71.
Georges Ngal, Œuvre critique, t. 2 : Articles, communications, interviews, préfaces et études sur commandes des organismes internationaux, 1970-2009, L’Harmattan, 2009, 272 p. (lire en ligne), p. 26.
Elena Prus (dir.) et Pierre Morel (dir.), La francopolyphonie: langues et identités, ULIM, 2007, 361 pages p. (lire en ligne), p. 95.
René-Maurice Dereumaux, L’Organisation internationale de la francophonie: l’institution internationale du xxie siècle, L’Harmattan, 2008, 155 p. (lire en ligne), p. 30.
Sylvie Guillaume, Les Associations dans la francophonie, Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, 2006, 336 p. (lire en ligne), p. 66.
LDH Toulon, Onésime Reclus, inventeur du mot « francophonie » et militant de l’expansion coloniale, 13 novembre 2004.
32 volumes disponibles à la BnF, et sur la bibliothèque numérique Gallica.
articles L.341-1 à 22
Louis Passelaigue, L’Auvergne présentée par Onésime Reclus en 1873 Le Gonfanon n°82, Argha 2016
« À la France : sites et monuments (vol. 31-32) » [PDF], sur gallica.bnf (consulté le 24 avril 2015).
« Lâchons l’Asie, prenons l’Afrique : Où renaître ? et comment durer ? » [PDF], sur gallica.bnf (consulté le 24 avril 2015).
« Le Partage du monde » [PDF], sur gallica.bnf (consulté le 24 avril 2015).
« La France à vol d’oiseau – Volume 1 » [PDF], sur gallica.bnf (consulté le 24 avril 2015).
« La France à vol d’oiseau – Volume 2 » [PDF], sur gallica.bnf (consulté le 24 avril 2015).
« Correspondance – Tome I » [PDF], sur gallica.bnf (consulté le 24 avril 2015).
« Correspondance – Tome II » [PDF], sur gallica.bnf (consulté le 24 avril 2015).
« Correspondance – Tome III » [PDF], sur gallica.bnf (consulté le 24 avril 2015).
« Le Partage de l’Allemagne » [PDF], sur gallica.bnf (consulté le 24 avril 2015).
« Le Rhin français » [PDF], sur gallica.bnf (consulté le 24 avril 2015).
« Manuel de l’eau, suite et complément du Manuel de l’arbre, pour servir à l’enseignement sylvo-pastoral dans les écoles » [PDF], sur gallica.bnf (consulté le 24 avril 2015).
« Un grand destin commence » [PDF], sur gallica.bnf (consulté le 24 avril 2015).
Voir aussi Modifier
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Onésime Reclus l’inventeur du mot « francophonie ». Documentation française
Joseph Onesime Reclus(1837-1916) Les Amis de Sainte-Foy et sa région
Bibliographie Modifier
Gérard Fauconnier, Onésime Reclus, (1837-1916), Éditions Gascogne, dans la série Le Génie des Frères Reclus, octobre 2017, 306 pages.
Christophe Brun (illustrations, tableaux généalogiques, documents, 2e version), Elisée Reclus, une chronologie familiale, 1796-2015, avril 2015, 440 p. (lire en ligne).
Vidéo Modifier
Gérard Fauconnier, Le génie des frères Reclus, conférence à la Médiathèque André Labarrère, Pau, 16 février 2012, voir en ligne.
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Bonjour
RATCONTARATCAILLOCCID€NTAL€
MARI€_H0LZM€RЀ OU$TM€RЀ ces pro-Ða_H€IL_LAM€RЀ
Onésime Reclus (22 September 1837,[1] Orthez, Pyrénées-Atlantiques – 30 June 1916, Sainte-Foy-la-Grande, Gironde) was a French geographer who specialized in the relations between France and its colonies.
In 1880 he coined the term “Francophonie” as a means of classification of peoples of the world, being determined by the language (French) they spoke.[2] While this term did not appear in dictionaries until 1930, it has become more important since the late 20th century as part of conceptual rethinking of cultures and geography.[3]
Contents
Early life and education Edit
Onésime was born as the middle of five sons of Jacques Reclus (1796-1882), a Protestant minister, and his wife. His brothers also became notable in their fields. His family had moved to Orthez from Sainte-Foy-la-Grande, where at least one of his brothers was born. His next older and younger brothers both became geographers:
Élie Reclus (1827-1904), journalist and political activist
Élisée Reclus (1830-1905), award-winning geographer and anarchist
Armand Reclus (1843-1927), geographer and explorer
Paul Reclus (1847-1914), surgeon.
Career Edit
Reclus became a geographer. He was particularly interested in France and its colonies, which was the subject of his first book, published in 1873. By this time, France’s colonies in Africa were more important than those in the Caribbean, and it had lost or given up those in North America by the early 19th century. But its history of deep involvement in colonial development in North America continued to influence its politics.
From 1869, Reclus was a member of the Société de Géographie. He was a contributor to the journal Tour du monde.[4]
In 1880 Reclus coined the term “Francophonie” as a means of classification of peoples of the world who spoke the French language.[5] He believed that people were connected by their language and culture, for instance, the continental French as well as French speakers in the Caribbean and Africa. While this term did not appear in dictionaries until 1930, it has become more important since the late 20th century as part of conceptual rethinking by historians, geographers, anthropologists and others of cultures and geography. For instance, there has been study of the state of Louisiana, and especially the city of New Orleans, as places of strong French-language culture.[6]
Reclus continued to be interested in issues related to France and its colonies, publishing a book on France and Algeria in 1886.
Selected writings Edit
Géographie de la France et de ses colonies, 1873
Géographie : La Terre à vol d’oiseau, 1877
France, Algérie et colonies, 1886
À la France : sites et monuments, 1900-1906
Lâchons l’Asie, prenons l’Afrique : Où renaître ? et comment durer ?, 1904
Atlas pittoresque de la France, recueil de vues géographiques et pittoresques de tous les départements, accompagnées de notices géographiques et de légendes explicatives, 1910-1912.[7]
Marriage and family Edit
He married and had a family. One of their sons was the noted historian Maurice Reclus (1883-1972).
LA FRANCOPHONIE C EST LA COLONISATION FRANCAISE! DANS AUCUN PAYS DIT FRANCOPHONE DANS LE MONDE, IL N YA PAS PLUS DE 5% DE LA POPULATION QUI UTILISE QUOTIDIENEMENT CETTE LANGUE INVENTEE DE TOUTES PIECE! MEME LA FRANCE N EST PAS ENTIEREMENT FRANCOPHONE!
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