Le ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile, général Sadio Gassama, après la lettre ouverte de l’ex-directeur général de la Police nationale (qui a produit un effet de bombe), a donné de fermes instructions en vue d’éviter toutes réactions. Un ordre qui n’a pas été entendu par le Commissaire-lieutenant-colonel Nouhoun Dabitao qui ne s’est pas empêché de répondre Niamé Keïta. Il s’en sort avec dix jours d’arrêt de forteresse.
La lettre ouverte du général Niamé Keïta adressée à son ministre, général Sadio Gassama n’arrête pas de faire parler d’elle. Elle vient de faire sa première victime pour non respect aux injonctions du ministre Gassama qui avait instruit à tous responsables militaires et policiers de s’abstenir de toute réaction et communication sur l’affaire. Une interdiction qui a été bravée par inadvertance par le commissaire-lieutenant-colonel Nouhoun Dabitao.
Selon toute vraisemblance, l’instruction semble être venue un peu trop tard dans la mesure où le commissaire-lieutenant-colonel, Nouhoun Dabitao, DGA du Commissariat des Armées, avait déjà riposté dans les colonnes de nos confrères de « l’Indépendant » dans sa parution de lundi 13 juin 2011. Une démarche qui n’aurait pas été appréciée par le ministre Gassama et le président Amadou Touré.
A tout point de vue, ce sont ces agissements du commissaire-lieutenant-colonel Nouhoun Dabitao qui lui ont valu d’écoper de dix jours d’arrêt de forteresse.
Abdoul Karim Maïga
