La tendance de la Section syndicale de la police nationale se réclamant de l’adjudant chef Siméon Keita (aux arrêts avec plusieurs de ses camarades) l’a fait savoir le mercredi dernier au cours d’une conférence de presse. Ces syndicalistes menacent d’adopter la manière forte si leurs camarades arrêtés ne sont pas libérés dans un bref délai.
Dans un message très clair et sans ambigüité, le conférencier du jour, en l’occurrence le sergent chef de police, Mahamane Ousmane, a expliqué que les événements survenus dans la cour du GMS ces derniers jours, demeurent la suite du différend qui a toujours opposé les syndicalistes (promus aux grades supérieurs) et certains éléments «révolutionnaires» qui se réclament du Mouvement du Renouveau de la Section syndicale de la Police Nationale et qui n’arrivent pas à digérer la promotion accordée à leurs adversaires syndicalistes, malgré toutes les actions qu’ils ont eu à mener lors des événements du coup d’Etat du 22 mars 2012 et du contre-coup des 30 avril et 01 mai de la même année. Mahamane Ousmane poursuit en disant qu’il ne comprend pas pourquoi c’est seulement dans la police que cette promotion pose problèmes, alors qu’elle n’est pas la seule bénéficiaire. Apparemment très déçu, le conférencier n’a pu cacher sa colère face à la mission militaire qui était venue pour désarmer les deux camps. Il estime que cette mission mixte, composée de militaires, de gardes et de gendarmes, s’est laissée entraîner par les policiers révolutionnaires. À l’en croire, pour procéder à des arrestations arbitraires des syndicalistes. Toute chose qui, selon lui, est illégale et montée de toute pièces par certains politiques, notamment, Jeamille Bittar, un baron du PDES et très proche du président déchu ATT. Comme pour mettre en garde les autorités politiques du pays, le sergent Mahamane soulignera que, si leurs camarades syndicalistes emprisonnés au camp du génie militaire ne sont pas libérés dans les plus brefs délais, lui et ses camarades n’hésiteront pas à adopter une autre posture pour se faire entendre.
Cette rencontre a été une occasion pour les syndicalistes de révéler aux journalistes que leur secrétaire général, Siméon Kéita, qui avait été interpellé par la gendarmerie, demeure toujours en garde-à-vue. « Une autre situation qui nous préoccupe sérieusement», a enfin confié le conférencier.
A noter que les affrontements, dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 5 avril derniers, ont fait un mort, un blessé et une dizaine de policiers arrêtés. Sans oublier aussi la saisie des munitions et plusieurs armes de guerre.
Mais quels que pourront être les soubresauts et les états d’âme des uns et des autres, force devra rester à la loi afin que les paisibles citoyens maliens puissent faire prévaloir à tout moment et en tout lieu, le droit inaliénable à la sécurité de leurs personnes et de leurs biens.
Dramane Dembélé
Vous les maliens vous faites honte, vraiment tres honte. Vous ne voyez pas le monde entier se mobiliser pour vous et vous vous tirez par le bas votre pays, tout cela pour votre interet personnel. Sanago Haya l’a dit vous etes des laches et une honte pour l’afrique. Pffff
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