Le secrétaire général du bureau exécutif du syndicat indépendant de la police (SIP) crie à l’injustice suite à sa mutation par l’administration policière qui, selon lui viole, les dispositions de la liberté syndicale.
Muté par décision n° 2020-0688/DGPN.DPFN, l’adjudant Ibrahim Camara, non moins secrétaire général du bureau exécutif du syndicat indépendant de la police se dit être victime d’un complot orchestré par l’administration policière. Et cela, pour faire disparaitre à jamais son comité syndical qui figure parmi les syndicats les plus crédibles en termes de conformité. Tout d’abord, il a dénoncé l’abus d’autorité du directeur général de la police, le contrôleur général Ibrahim Ag Infahi qui viole les textes qui régissent la liberté syndicale. Selon lui, les textes interdisent la mutation en cours de mandat syndical d’un fonctionnaire de police. Plus grave encore, le directeur général de la police contredit l’accord entre l’administration policière et les syndicats de la police qui s’étaient convenus sur l’annulation de sa mutation en tant que secrétaire général en exercice du bureau exécutif syndical indépendant de la police. Selon M. Camara, fut grande sa surprise lorsqu’il apprend sa mutation à Ménaka par décision n° 2020-0688/DGPN.DPFN en date du 05 mars 2020. Le hic selon lui, est que des syndicalistes ont par moment été confrontés à la même situation. Mais ont fini par être maintenus à leur poste. ‘‘ Je trouve arbitraire ma mutation qui constitue une violation flagrante de la liberté syndicale’’, a-t-il laissé entendre, avant d’interpeller le ministre de la sécurité et de la protection civile, le général Salif Traoré.
AC
Mon chèr on est fonctionnaire avant d’être syndicaliste.Si vous commettez des bêtises on va vous foudre à Agel Hock.
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