Les syndicats de la police nationale (SPN, Syntade, SPN CSTM, Synapol, Snipol, Sap et APN étaient hier face à la presse dans la salle de conférence du Groupement mobile de la sécurité (GMS) pour annoncer une marche ce jeudi matin. La marche devrait partir du GMS pour le ministère de la Sécurité et de la Protection civile en passant par le pont Richard et le monument Eléphant. Objectif : lutter ensemble.
Suite à la mort d’un sergent par blessures, les responsables des sept syndicats de la police ont décidé de se donner la main pour une lutte commune. Les représentants de chaque tendance syndicale étaient au présidium, notamment Jean-Antoine de Synapol, Sidy Tamboura de l’APN et plusieurs autres personnes.
Le secrétaire général de Synapol a dénoncé le mépris de l’administration policière vis-à-vis de leurs revendications. “Les policiers ne demandent pas des avantages indus. Nous demandons juste à l’Etat de traduire en actes concrets des engagements qu’il a pris. Nous avons donné suffisamment de preuve de notre bonne foi, mais nous sommes arrivés à la conclusion que nos revendications ne sont pas prises au sérieux“, a-t-il déclaré.
Aussi, la coalition a fait savoir à la presse qu’à la date d’aujourd’hui, les négociations menées avec la direction générale de la police nationale leur ont permis d’avoir six points d’accord et deux points d’accord partiels qui sont, entre autres, le réexamen des cas des policiers radiés, la réintégration des sept syndicalistes et du sergent Alassane Diallo. En plus, la coalition a soumis en complément les perdiems du 1er et 2e tour de l’élection présidentielle, la dotation en arme individuelle des éléments du GMS et de tous les policiers.
Pour Daouda Cissé, secrétaire général du SPN, cette union syndicale va aboutir à un résultat concret. Et de mettre en garde quiconque tentera de défier leurs revendications.
Les syndicats de la police nationale se réservent le droit de prendre d’autres mesures pénibles après la marche si leurs doléances ne sont pas satisfaites. Toutefois dans les échanges ils ont fait savoir aux hommes de médias qu’ils restent ouverts à toute négociation avec les autorités. Une question : qui pour encadrer la marche des policiers ?
Aux dernières nouvelles, on apprend d’un communiqué que cette marche a été annulée par ses organisateurs.
Adama Diabaté
Normalement par professionnalisme, ils ont leur devoir de réserve !
Comments are closed.