Cette fois-ci, ce sont les détenteurs de diplômes du Supérieur qui se sentent lésés par les nouvelles autorités. Et c’est l’éternelle lutte promotionnelle au sein de la famille policière, qui date de 2006, qui est à la base de la grogne.
Le malaise au sein de la Police s’est révélé au grand jour avec la fusillade qui a éclaté, le 26 septembre 2012 au matin, dans le camp du Groupement Mobile de Sécurité. Le ministère de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile avait attribué en son temps ces graves incidents à la contestation dont faisait l’objet la promotion à titre exceptionnel au sein de ce corps.
Suite à ces évènements, la décision avait tout d’abord été abrogée puis les autorités étaient revenues sur l’annulation. Mais ce n’est pas la cause du malaise actuel. Là où le bât blesse, c’est concernant le sort réservé aux détenteurs de diplômes du Supérieur, lesquels aspirent légitimement, eux aussi, à une promotion. Et, dans ce lot, plusieurs d’entre eux ont déjà à leur actif une très longue expérience.
Le problème des diplômes date de 2006, selon nos sources, soit bien avant le coup d’Etat du 22 mars. Cette situation créait déjà à l’époque un certain désordre au sein de la Police nationale. En son temps, le Général Sadio Gassama, alors ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile, avait mis de l’ordre dans les rangs de la police, en prenant en compte les Maîtrisards qui bénéficiaient déjà d’une longue expérience à chaque nouvelle promotion de Commissaires.
Malheureusement, après les nominations spéciales de 2012, cette faveur accordée à cette catégorie de policiers est désormais ignorée par les nouvelles autorités. Ce qui fait que le sentiment dominant, chez les détenteurs de diplômes du Supérieur, est qu’ils sont laissés sur le carreau.
Selon certaines sources, aujourd’hui, une tentative est mise en œuvre pour empêcher l’application du dispositif mis en place par le Général Sadio Gassama, par les hauts gradés de la police, pour favoriser le recrutement de leurs enfants.
Autre situation, conséquence des incidents et violences liés à la promotion exceptionnelle au sein de la Police, le fait qu’aujourd’hui les Commissaires qui avaient été humiliés et bastonnés par les recrues traînent le pas pour dispenser des cours à ces derniers.
Il est urgent que les nouvelles autorités revoient la situation des Maîtrisards de la Police, des éléments rompus à la tâche et qui aspirent à une promotion légitime et méritée, pour le grand bonheur et la concorde au sein de la grande famille policière.
Pierre Fo’o Medjo
c’est ça le nouvel état malien où des bandits qui ont fait coup d’état font ce qu’ils veulent et dioncounda se sent à l’aise.
quand j’apprends que dioncounda dit qu’il a fait la prison sous moussa et son titre de démocrate convaincu, j’en ris.
Bonjour,
Certains pensent que l’armée Malienne n’existe pas.
Je suis désolé, l’armée du Mali existe bel et bien mais n’a pas de moyens, a besoin d’être formée, d’être dynamisée et d’être réorganisée.
Si cette armée n’existait pas, qui a arrêté les Djihadistes à Konna et les a même repoussés le 07 janvier 2013 avant leur retour stoppé par l’armée française (merci France) le 11 janvier 2013 ?
Certes, ses moyens sont limités et elle a un problème de management opérationnel, mais elle existe.
Il convient de faire un vrai diagnostic afin de l’aider à reconstruire sa cohésion, son unité et son management opérationnel.
Valorisons les métiers des forces de défense et sécurité en augmentant les salaires, en établissant des paliers de grille salariale à gravir en fonction du mérite et en donnant plus de perspectives.
Quant à l’armée, motivons-la, considérons-la, aidons-la à se relever au lieu de la dénigrer et de l’anéantir.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC/GOUVERNANC
ce pays marche sur la tête.
il faut supprimer les promotions exceptionnelles et organiser des concours professionnelles à coté du concours direct pour tous les corps.
si un agent décroche une maitrise de droit (pas n’importe quelle maitrise de n’importe quelle université ou institut bidon comme on en trouve un peu partout en Afrique et même en Europe)il passe le concours pour être commissaire.
Pour être cadre intègre et diriger des hommes dans le droit chemin il faut un minimum de vrai niveau intellectuel qui pusse vous conférer une dimension intellectuelle et morale au dessus des basses préoccupations matérielles et puériles fêtes cérémonielles à la base de toutes les formes de corruptions…
Vous avez vu SANOGO renvoyé du prytanée devenu officier par une voie détournée …la conséquence le coup d’état la déstabilisation…
MORALITÉ:
TANT QUE LA SOCIÉTÉ FAVORISE LA PROMOTION DES MÉDIOCRE .. .
LA RESPONSABILITÉ DU DÉVELOPPEMENT EST UNE AFFAIRE D’ÉLITE
Comments are closed.