Police nationale du Mali : Le dindon de la farce IBK

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Lafiabougou : Violents affrontements entre la population de Lassa et la police du 5è arrondissementDepuis son avènement, le chef suprême des armées, Ibrahima Boubacar Kéïta, alias IBK, mobilise des milliards pour redorer le blason des vaillants soldats de la République du Mali. C’est de bonne guerre. Il se donne même le luxe d’acheter, toujours à coup de milliards, un avion provenant de la casse. A tout seigneur, tout honneur ! Malheureusement, il ne ménage aucun effort pour accentuer le douloureux calvaire des policiers qui végètent de plus belle dans la galère.

 

Silence radio total

Personne ne peut citer l’atome d’effort qu’IBK consent pour rehausser la probité morale et intellectuelle des infatigables fils du Mali détenteur de la force en puissance depuis toujours pour assurer sans faille la sécurité des personnes et des biens de la nation. Tout porte à croire que cette force baptisée Police nationale n’existe que de nom pour IBK et sa cour. Dans ce corps d’élite, composé des premiers et meilleurs agents de renseignement sur l’échiquier national, la plaie est béante et purulente. Elle commence d’ailleurs à dégager un relent de colère jusque-là sous silence.

Monsieur le président, il est minuit. Les policiers veulent ce que les militaires obtiennent sans rien demander au roi du Mandé. Les limiers du Mali en ont marre de bricoler pour accomplir leur mission au nom et au service de la loi.

 

Mission impossible

Dans tous les commissariats, les gardiens de la paix tirent la queue du diable dans le cadre d’une routine de plus en plus envahissante. Ils travaillent sans répit, sans relâche, mais à l’image de l’homme de l’âge de la pierre taillée. C’est trop, voire grégaire !

 

A ce jour, aucun commissaire de police ne dispose de véhicule de commandement. La question n’est pas là pour l’instant.

 

Aujourd’hui, l’unique véhicule de fonction doté à chaque commissariat sous ATT -pour la première fois après la chute du sanguinaire Moussa Traoré- tombe en ruines.

 

Aujourd’hui, Au commissariat du 14 Arrondissement, entre autres, le visiteur croit se trouver dans une basse-cour. Là-bas, tout se fait à main levée à l’heure du numérique aux mérites tant vante par le ministre Camara. Dans ce trou à rats, les coqs –pardon- officiers de police et gardiens de la paix se donnent des coups de bec pour une place assise pour entendre un quidam, établir une pièce d’identé, un passeport, etc.

 

A tout moment, les permanents en tenue relaxe, en attente d’une intervention, faute de salle de repos, dorment au poste de police à même une natte crasseuse. C’est honteux. Ce n’est pas tout!

 

L’unique véhicule de service, immobile depuis des mois, commence à partir en lambeaux sous les effets conjugués de la pluie et de la rouille. Pour les patrouilles, diurne et nocturne, c’est à pied qu’elles s’exécutent sur l’ensemble de la zone couvrant l’Aci 2000 et Djicoroni. Car, la hiérarchie tarde à mettre la main à la poche. Certainement, la direction nationale de la police à d’autres chats à fouetter que de réparer un véhicule tout terrain à tout faire.

 

Quant aux interventions instantanées, c’est à bord pas de course pour les courtes distances et en moto et la main à la poche pour les longues distances que les poulets de la basse-cour du 14e Arrondissement volent au secours d’un citoyen en détresse. A la longue, à ce rythme, ils vont réquisitionner ânes, chevaux ou dromadaires pour accomplir une mission qui représente tout sauf une partie de plaisir.

 

Pour le moment, pour transporter le courrier, les flics de choc, la mort dans l’âme, n’hésitent pas à parcourir à pied de très longs trajets, sous la pluie, le Soleil, le vent, la poussière ou le vent, à l’aller comme au retour, pour l’acheminer à bon port.

Quant aux délinquants destinés au procureur de la République, c’est l’entraide inter basse-cour ou les maîtres ressemblent à des maboules du fait, justement, que le commissaires de police de savent plus ou donner de la tête, faute de moyen. En plus, «qui trop embrasse mal étreint».

 

Demain, Le Témoin sera plus long pour que personne n’ignore, ici et ailleurs, que les infatigables éléments de la Police nationale souffre en silence jusqu’au-delà de leur amour propre. Demain, la goutte fera déborder le vase.

IBK n’est pas sénile. A bon entendeur salut !

Mister NO

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9 COMMENTAIRES

  1. La police Malienne contient certes quelques policiers mais pour la plupart il n’ya que de porteurs d’uniformes masqués. Notre police nationale est la honte, une des plaies de ce pays qui mérite d’abord d’être purger de ces canailles, des ces titulaires de faux diplômes et autres bandits de grand chemin avant d’être former et équiper.
    Comme dans l’armée, il faut un grand nettoyage et vite Mister No en premier.

  2. La police nationale — un corps d’élite ! Il fallait vraiment l’oser. Sacré pigiste ! 😆 😆 😀

    Pensées rebelles.

  3. Mes amis ont deja tout enumere ou presque pas d’autres commentaires sauf une meilleure education pour nos poulets.

  4. La police?
    Vous parlez de ce corps le plus médiocre et le plus nul du Mali???
    Pauvre journaliste sans dignité…

  5. Quand on leur dote de moyens de transport ils utilisent a des fins personnels, qui n ‘a pas croisé un jour un pickup de la police ou des forces armées revenant du champ chargé de bois de matériaux de construction ou de charbon !
    L’argent que le CCR ( compagnie routière) partage entre eux par mois peut servir a doter toute l’administration malienne de moyen roulant

  6. Combien de véhicules chaque commissariat a besoin ?Quel est le nombre de commissariat ? Ca fait combien le prix de chaque véhicule ?

  7. C’est pas vrai Mr. NO. Et c’est pas grave qu’ils souffrent car ils ont beaucoup d’argent dans la rue…. Combien de 500 et 1000 fcfa ils prennent au gens dans la rue. Combien de fois ils attributs des mensonges aux gens dans la circulation pour retirer quelque sous.

    • Monsieur le journaleux, aucun policier ne parcourt 500 m à pied pour un courrier et JAMAIS sous le soleil ou la pluie ou dans le froid.
      La majeur partie des policiers ont un vehicule et se sont exemptés de taxes et d’impôts. Ils contrôlent et volent sans que les autorités n’interviennent.
      La voiture officielle du commissaire est un vehicule de commandement et ce n’est pas un secret ni exageré de dire qu pour un constat en cas d’avp et venant à moto (essence 500 f)le policier reclame au moins 3500. La plupart exposent leur beret ou tenue dans leur (s) voiture (s) comme maissez-passez.
      Merci et bravo à ceux qui ont une vignette et sont en règle vis à vis de la loi

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