Police malienne: l’ange et le démon : L’histoire du héros et de la fripouille

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Les contrôles de police dans la capitale malienne.Les faits survenus dans la nuit du lundi au Mardi dernier à Kalaban-coura  Extension-Sud (ACI) et  mettant en scène deux policiers,  démontrent éloquemment le grand contraste auquel la police malienne est sujette.

Le fait est désormais établi: des éléments des forces de l’ordre sont de plus en plus cités dans les cas d’agression, de vols, autres délits  et crimes. De l’autre côté cependant, se trouvent des vertueux, toujours rattachés aux valeurs de la corporation. Il s’agit, en fait, de deux mondes que tout unit et sépare à la fois. La preuve.

Dans la nuit du lundi au Mardi dernier, six (06) malfrats sur trois (03) motos Jakarta arrivent dans cette partie du quartier non loin de l’Eglise. Ils entreprennent de dévaliser une boutique. A l’aide de cisailles, ils parvinrent à briser les cadenas et découper le grillage.

A l’intérieur, se trouvait le propriétaire des lieux. Sans hésiter un seul instant, ils ouvrirent le feu sur le malheureux qui s’effondra. Un témoin qui avait tout suivi du haut de sa maison à étage alerta alors la police, à savoir le commissariat du 11ème Arrondissement. Arriva une équipe de trois (03) éléments dont le chauffeur juste au moment où les agresseurs prenaient la fuite.

Les deux policiers, prétextant qu’ils étaient déjà loin, décidèrent de rester sur les lieux du forfait malgré l’insistance du chauffeur de les poursuivre. Face au refus de ceux-ci de les pourchasser, le chauffeur se décida à aller seul. Les malfrats n’étaient, en effet, pas allés loin. Il parvint ainsi à les coincer et même à arrêter un d’entre eux et à récupérer deux motos. Une véritable prouesse ! Mais l’histoire ne retiendra certainement que l’implication d’un policier dans le forfait, pas le visage du  héros.  Enfin…

De retour sur les lieux du crime, il trouva les deux autres compagnons sur place. Ensemble, ils cherchèrent des indices pouvant leur permettre de poursuivre leurs recherches. C’est en fouillant le secteur, qu’ils tombèrent sur les pièces d’identité d’un des malfrats étant parvenu à s’échapper.  Et divine surprise ! C’était la carte professionnelle d’un élément de la police. Aussi, le suspect arrêté avait tout avoué : un des leurs s’avérait bien un fonctionnaire de la Police. Mieux ou pis : puisque ressortissant dudit quartier, il a été aperçu et clairement identifié quelques instants avant l’opération par les populations riveraines. Le doute n’est, alors permis.

Il fut donc facile de mettre la main sur lui ainsi que sur les autres complices. Tous séjournent actuellement au commissariat de police du 11ème Arrondissement. L’histoire est cependant loin d’être finie. Des manœuvres sont en cours afin de les épargner les sanctions méritées. Il se trouve que parmi eux, se trouve la progéniture d’un haut placé. Ceci expliquerait donc cela.

A suivre !

B.S. Diarra

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5 COMMENTAIRES

  1. Ce BS-Diarra a manifestement du mal à faire la différence entre un ARTICLE, et un RAGOT!

    Et c’est loin d’être la 1ère fois! 8) 8) 8) 8)

    Ce Monsieur balance sur un fait divers INVERIFIABLE, dans lequel les soi-disant intervenants restent ANONYMES! 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄

    Bref, le genre d’histoire que n’importe qui peut improviser n’importe quand, et…… RIEN A VOIR avec du journalisme ou de l’information! 🙄 🙄 🙄 🙄

    Nul…

    • 😆 😆 😆 , en tout pour Mr. Diarra est un champion ses faits divers 😆 .
      Bref la police malienne est pourrie par des voyoux, des cancres, ses racailles, des fripouilles et des ratés.
      Et le gouvernement est bel et bien au courant parce que certains fils et filles de policiers ratés y font partie de ce tas de merde. Comment La Nettoyer alors 🙄 🙄 🙄 ❓ .
      Courage et Respect l aux quelques valeureux policiers (ères) font font du bon boulot jour et nuit.

  2. BS Diarra, je ne sais pas si vous lisez les commentaires, mais il est grand temps que les journalistes maliens fassent preuve de courage et assumer leur écrit. Si tel est que vous connaissez des ripoux et des filous de la nation, alors pourquoi ne pas donner les noms. A ce que je sache, aucune loi ne l’interdit tant que ce n’est pas de la diffamation.

  3. si vous ne pouvez pas dire les noms de ceux qui veulent les proteger arretez de mettre le doute dans la tete des gens. Ce n'est pas professionel ! faites de investigations et etabilissez les faits

  4. Rien ne doit nous etonner dans ces ss au Mali puisqu’on connait comment ces bandes de racail, des anciens coupeurs de route ont été recrutés, comment on arrive à porter ces uniformes.

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