Les directions régionales de la police ont changé de patron à Sikasso, Ségou et Mopti. Des mouvements qui avaient été assimilés à des sanctions. Il n’en est rien. Nous avons approchés les services compétents, à savoir la direction nationale de la Police.
Pour des raisons plus qu’évidentes, le directeur général de la Police nationale, le contrôleur général Moussa Ag Infahi, a procédé récemment à des mouvements au niveau des directions de la Police de Ségou, Sikasso et Mopti. De nouveaux directeurs y ont été nommés.
De folles rumeurs avaient couru, un moment, qualifiant ces changements de sanctions. Trois directeurs, en même temps, se sont dit certains que cela devrait cacher quelque chose. En réalité, il s’agissait de mouvements bien justifiés que la direction de la Police a bien voulu nous expliquer.
Il nous est donc revenu que le désormais ex-directeur régional de la Police de Sikasso, Mamoutou Dembélé, a été appelé à d’autres fonctions et fut remplacé par le commissaire divisionnaire Arouna Samaké. Il a comme adjoint le commissaire principal Sékou Traoré.
Pour ce qui concerne la région de Ségou, le commissaire Mohamed Kourechi, qui a fait valoir ses droits à la retraite, a comme remplaçant le commissaire divisionnaire Hamadassalia Younoussa ; son adjoint n’est autre que le commissaire principal Bakari Koné.
S’agissant de Mopti, également, le mouvement au niveau de la direction de la Police se justifie pleinement. Samba Keita, seul contrôleur général dans les régions, est aussi membre du comité de suivi de l’accord d’Alger (CSA). Un poste qui l’oblige à se rendre très souvent à Bamako pour les réunions du CSA, en tant que représentant de la direction générale de la police au sein de cette importante structure. Il a aussi été nommé en raison de ses compétences avérées en matière de sécurité, directeur général adjoint de la sécurité publique. Il a été remplacé par le commissaire divisionnaire Jean Pierre Coulibaly. Finalement, tous ces mouvements se justifiaient amplement.
Mady KONE