C’était le samedi dernier au tournant de Magnambougou où les policiers en patrouille avaient élu domicile en procédant à l’interpellation des usagers en violation des principes en la matière. Pis, ils contraignaient, pour des raisons inexplicables, tous les détenteurs d’engins au payement de sous. Agacés, des usagers ont fini par exiger des comptes à cette nouvelle race de patrouilleurs. Ayant vite compris que cela risquait de dégénérer, nos ‘’vaillants policiers’’ ont fini par quitter les lieux en catastrophe.
Le rôle de nos de forces de sécurité est de veiller effectivement sur la sécurité des personnes et de leurs biens. Mais cette mission qui leur est dévolue s’exerce selon les règles établies par les textes. Mais, malheureusement force est de constater que lesdites règles sont foulées au pied à longueur de journée par ceux qui doivent pourtant donner l’exemple.
Ce fait que nous vous relatons s’est passé le samedi 19 novembre 2011 au rond-point de Magnambougou où la police en patrouille ce soir là, avait élu domicile dans les lieux aux environs de 0 heure pour procéder à l’interpellation des usagers de cette voie à l’exception des piétons. Or, à ce que nous sachons, la patrouille est une mission de surveillance ou de renseignements qui concernent tous les citoyens d’une localité précise. Dans le cas d’espèce, les usagers interpellés devraient présenter les pièces de l’engin ou à défaut payaient une somme forfaitaire.
Tout à coup, un attroupement s’est formé autour des patrouilleurs, ce qui allait tourner en vinaigre. Et c’est ainsi que les policiers, ayant vite compris ce qui profilait à l’horizon ont fini par prendre leurs jambes au cou. Comme pour dire que ce contrôle des patrouilleurs n’était ni plus ni moins qu’une arnaque. Car si la patrouille vise à repérer et à appréhender les détracteurs de la loi, ce n’est pas sous les lampadaires qu’il faut rechercher ces délinquants. Ce qui est marrant dans cette histoire, c’est le cas d’un chauffeur de mototaxi qui a été même interpellé par un policier habillé en civil pour l’avoir coincé à droite. Le pauvre a été obligé par son interlocuteur de mettre la main à la poche. Encore la police et toujours la police se fait parler d’elle à travers ses comportements
Alors question : Comment voulez-vous que les citoyens respectent les forces de sécurité dans ces conditions ? Dans tous les cas, il revient au département de la Sécurité intérieure et de la Protection civile de moraliser leurs agents afin d’éviter certains comportements qui ne font pas honneur à l’uniforme. Et la population commence à en avoir ras-le –bol.
Ben Dao
