Le syndicat national des commissaires de police (SYNACOMPOL) a organisé une conférence de presse le vendredi 23 novembre à la maison de la presse. L’objectif est d’informer l’opinion sur les regrettables incidents du jeudi 15 novembre qui ont occasionné l’enlèvement et la séquestration de six commissaires de police.
A croire le secrétaire général du syndicat national des Commissaires de police, Ousmane Diallo non moins chef de la voie publique au 1er arrondissement, c’est dans l’après midi du jeudi 16 novembre que des individus cagoulés appartenant à la brigade mobile d’intervention de la police ont enlevé à la direction générale de la police, le Commissaire Mamadou Keïta de la division comptabilité et secrétaire général adjoint du bureau exécutif du syndicat national des commissaires de police. Au même moment, poursuit, le secrétaire général du SYNACOMPOL, la Commissaire adjointe du 2ème arrondissement Aïssata Cheick Tandia et 2ème secrétaire au conflit du bureau et Oumar Samaké, Commandant adjoint de la Brigade spéciale d’intervention et 1er secrétaire aux revendications ont été enlevé au niveau de leur service. Informé de cet acte, le secrétaire général a dit qu’il a saisi le Commissaire Bassiriman Keïta, commandant adjoint de la brigade des mœurs et 1er secrétaire administratif du bureau et Tapa Oudy Diallo, commandant adjoint du BCN Interpol et 1er secrétaire du bureau afin de se rendre au GMS pour savoir ce qui se passe. A leur grande surprise, ils ont été séquestrés et passés à tabac par les éléments du syndicat de la police nationale. Ils ont eu leur vie sauve grâce à la médiation du haut conseil islamique. Pour le secrétaire général du SYNACOMPOL, la semaine qui a précédé leur enlèvement était marquée par des intox qui les accusaient d’avoir retiré le projet de statut de la police nationale sur la table de l’assemblée nationale.
“Nous n’avons pas le pouvoir de retirer un statut sur la table de l’Assemblée. Le dit statu est encore à la direction générale ou le directeur général est en train de faire travailler les policiers sur la question. C’est pour vous dire que le statut n’a même pas été transféré au département. C’est à niveau qu’on peut parler du projet et c’est de là qu’il sera soumis au conseil des ministres avant d’aller à l’Assemblée Nationale”. Ousmane Diallo a affirmé que le souci de son syndicat pour la police est d’amener ce corps à jouer son rôle de service public. Il a salué le comportement des Commissaires durant ce moment et qui a permis d’éviter à notre pays un affrontement entre les fonctionnaires de la police.
Moussa SIDIBE