Suite aux sorties des forces de Sécurité pour des patrouilles intensives à Bamako et environ, afin de faire face à l’insécurité grandissante, le ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile, le Gal Salif Traoré était devant les hommes de media pour faire le point. C’était le mardi 5 février à la Maison de la Presse.
L’insécurité à Bamako et environs est devenue un phénomène qui coupe le sommeil aux populations. Cette recrudescence de l’insécurité a amené les autorités sécuritaires à prendre le taureau par les cornes, à travers des patrouilles de grande envergure.
Selon le ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile, les Forces de Sécurité ont été toujours mobilisées pour la sécurisation des populations et leurs biens. « Ceux qui ne sont pas noctambules et qui ne durent pas dans les rues de Bamako pendant les soirs, ne peuvent pas constater cela» a-t-il déclaré.
Ces dernières semaines, dit-il, grâce à une opération de grande envergure, il y a eu plusieurs interpellations par rapport à la dégradation de la situation sécuritaire. Cela, poursuit le Gal Salif, est la résultante des mesures particulières déployé sur le terrain afin de répondre à l’insécurité grandissante qui sévit à Bamako et environnant.
Après avoir souligné que son département dans le cadre de ces mesures spécifiques a augmenté le nombre de patrouilles classiques, il dira qu’il est déployé par jour près de 1 200 éléments des Forces de sécurité intérieure.
Selon lui, ce dispositif a permis de contrôler près de 1 500 personnes, dont plus de 200 maintenues pour des besoins d’enquêtes. Il a permis aussi, poursuit le ministre Traoré, la saisie de plus de 500 motos et des véhicules, des armes de fabrication artisanale améliorées, une quantité énorme de drogues et faux billets de banque.
En outre, l’un des points sur lequel le ministre aura insisté au cours de cette conférence de presse a été la nécessaire implication de la population. « Toutes les actions que nous réalisons, concourent à sécuriser les populations » a-t-il précisé, tout en indiquant que ces dernières doivent prendre conscience du changement des réalités auxquelles le monde fait face en acceptant de coopérer avec les forces de sécurité.
Toujours par rapport aux populations, le ministre Traoré, n’a pas passé sous silence leur devoir d’éducation des enfants dans les familles pour l’intérêt de la société et de toute la nation.
Avant de terminer, il a clairement expliqué, que cette mobilisation à Bamako et environs ne veut pas dire que les autres parties du pays sont délaissées.
Par Jean Joseph Konaté