Notre enquête produit ses effets : L’Etat déploie 4 policiers à la résidence de chaque ministre

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forces_policeLe jour même de la parution de notre enquête, le général Mohamed Abdrahamane Ould Meydou  échappe de justesse à un assassinat. Aux alentours de 18 heures 30 minutes, deux hommes blancs à moto, dont l’un enturbanné, viennent au domicile du général Ould Meydou, sis au quartier de Kalaban Coura-Extension-Sud, communément appelé Garantiguibougou.  Après avoir salué le gardien, les deux visiteurs s’entendent dire que le général est absent mais ne saurait tarder. Ils s’installent sur leur moto puis attendent dans un coin de la rue. Le gardien, qui croit avoir affaire à des parents venus rendre visite à son patron, ne s’inquiète de rien. Bientôt, le véhicule du général Ould Meydou s’immobilise devant le portail de la concession. Le visiteur enturbanné avance vers le véhicule, suivi de près par le conducteur de la moto. Lorsque notre général ouvre la porte de son véhicule, l’homme enturbanné l’arrose à bout portant de trois balles. La première le touche à la jambe, la deuxième se loge dans la hanche de l’infortuné général; quant à la troisième balle, elle brise la vitre du véhicule car le général, dans un réflexe de défense, avait réussi à fermer la porte de la voiture après avoir pris deux balles. Les voisins du général, dont votre fidèle serviteur qui loge dfans une rue adjacente, croient d’abord à des crépitements de pétards. Mais lorsque des cris venant du domicile du général percent la pénombre, tout le monde accourt vers les lieux du crime. Certains croisent les assaillants qui s’enfuient. En quelques minutes, une dense foule de parents, de voisins et de badauds se rassemble devant le domicile du général blessé. Aidés par le gardien et les membres de sa famille, Ould Meydou est transporté dans son salon. Les services de la protection civile de Baco Djicoroni sont appelés; ils viennent de toute urgence. Leurs éléments refusent cependant de conduire seuls le blessé à l’hôpital: ils craignent de tomber dans une embuscade. Ils appellent donc en renfort la gendarmerie. Avant l’arrivée des gendarmes, un Touareg, parent du général, s’approche de la foule pour annoncer en français: “Depuis son intégration dans l’armée, le général Mohamed Abdrahamane Ould Meydou est resté fidèle à la nation malienne. Ayant refusé de répondre aux nombreux appels du pied du MNLA, les séparatistes lui en veulent à mort. Le MNLA le soupçonne d’être parmi les instigateurs du GATIA (Groupe d’Autodéfense Touareg Imghas et Alliés) et du MAA (Mouvement Arabe de l’Azawad), groupes armés fidèles à la République du Mali!”. A ces mots,  la foule commence à scander “Vive le Mali ! Vive Ould Meydou!”. C’est sur entrefaites que des gendarmes lourdement armés arrivent, à bord de deux véhicules 4X4 civils. Ils sont une dizaine. Ils escortent l’ambulance de la protection civile aux urgences de l’hôpital Gabriel Touré d’où il sera évacué vers l’hôpital du Mali, beaucoup mieux équipé que le premier.

Selon nos sources, la vie du général Ould Meydou n’est plus en danger. Une source nous raconte: “S’il a échappé à l’assassinat, c’est parce qu’il ne quitte pas son gilet pare-balles; à sa place, tout ministre civil aurait péri!”. Chef d’une puissante milice arabe, Oul Meydou a, sous ATT puis sous la Transition, longtemps combattu le MNLA et ses alliés jihadistes d’Ançar Dine. Sous la Transition, il bénéficiait à domicile de la protection de gendarmes; juste après l’avènement d’IBK au pouvoir, les gendarmes cessent leur garde sans que l’on sache pourquoi. Le général, qui a des raisons de pourvoir à sa propre sécurité, obtient alors de la mairie de Kalaban Coura le déguerpissement des vendeurs de poulets qui opéraient devant son domicile: Ould Meydou  verse rsonnellement une indemnité aux vendeurs déguerpis dont la présence rendait sa résidence difficile à sécuriser. Il y poste un gardien mais compte davantage sur ses propres réflexes de militaire aguerri. Il n’est pas rare qu’il éteigne chez lui toutes les lumières, se poste, aqrmé, sur le toit, pour observer le voisinage.

En tout cas, l’attentat contre l’officier touareg a eu des effets. Juste après l’attaque,  le domicile du général a été placé sous la surveillance de 7 gendarmes qui s’y relaient 24 heures sur 24. De plus, 4 policiers ont été placés à la porte de chaque ministre, y compris de ceux qui, avant notre enquête-alerte, ne bénéficiaient pas de garde domiciliaire.

 

Abdoulaye Guindo

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6 COMMENTAIRES

  1. C’est à l’Etat malien d’envisager une solution collective à la sécurité nationale. Nous ne disposons pas suffisamment d’effectif d’agents de sécurité pour tenir la garde devant les domiciles de toutes les personnes dont les vies seraient menacées au Mali, en ce sens que dans une situation comme la notre chaque citoyen peut du jour au lendemain devenir une cible potentielle.

  2. J’espere que celui qui a oublier son casque sur la photo… a le crane tres dur… sinon…. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    Moussa Ag,… Le photographe fait partie du grand complot mondiale contre le Mali…. 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉

  3. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
    Wallaye… ces 4 policiers vont detaler au detonnement d’un petit petard achete par un gamin chez le Koroboro du quartier… 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    Moussa Ag,… Esperons de nouveaux ajustements…. peut etre 2 berets rouges….

    • 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
      Toi tu parles d’attaque jihadiste…. moi je parle d’attaque de Blakoroni … avec des mananbeles (lance pierres)…. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      Moussa Ag,… Allah Kah an kissi doron… sinon… nos 4 policiers… 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯

    • Eh Coco…

      Tu n’est plus au rouge… mais ca t’a coute tres cher deh… 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      Moussa Ag,… qui souhaite la bienvenue au frere Coco… avec 2 commentaires… 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

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