Dans le souci de venir à bout de l’insécurité dans le District de Bamako et alentours, les autorités multiplient les initiatives. La preuve en est la création de nouveaux postes de police et de gendarmerie. Les populations voient en ces créations, la solution à l’insécurité grandissante. Chacun y va de sa manière pour apprécier l’initiative.
Au nombre de 7 dans un passé récent, la capitale compte aujourd’hui 17 Commissariats de Police, soit un ajout de dix nouveaux postes de police. Chaque commune dispose trois commissariats hormis la Commune II qui vient de bénéficier d’un deuxième avec la création du 17e Arrondissement de Police, sis à Hippodrome Extension.
A ceux-ci (commissariats) s’ajoutent les Brigades de Gendarmerie et les petits postes de police de proximité. Le tout dans le but d’assurer la sécurisation des personnes et des biens dans toute la ville de Bamako et ses environs.
A propos de ces créations, les Bamakois ne tarissent pas de commentaires.
Selon les autorités compétentes, les le Gouvernement d’IBK a un souci constant de sécurisation des populations et de leurs biens. La création de ces Commissariats de police et Brigades de Gendarmerie sont est révélateur de la bonne volonté des décideurs politiques à sécuriser la cité.
M. S., un Habitant de Lafiabougou commente : «Jamais la question sécuritaire n’a été aussi au centre des préoccupations de nos autorités. Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile est à toujours en action pour garantir la quiétude des populations de Bamako et de l’Intérieur du pays. Partout où le besoin de sécurisation est exprimé, il a été mis soit un poste de police, de Brigade de Gendarmerie. En plus, des numéros verts de la Protection civile, Gendarmerie, Police et Santé sont communiqués et affichés dans plusieurs lieux publics. Ces initiatives dénotent de la volonté des autorités à sécuriser les personnes et leurs biens».
Et à B.T. de d’ajouter: «Maintenant que ces Commissariats et Brigades sont mis en place, il faut les doter des moyens adéquats pour pouvoir mieux faire face à la réalité».
En fait, il s’agit de la création aussi des ressources humaines et matérielles nécessaires. Car, c’est à ce prix seulement qu’on viendra à bout de du phénomène d’insécurité qui écume la capitale et ses alentours.
L’ouverture des postes de polices ou de Gendarmerie ne suffit pas à elle seule. Il faut également l’accompagnement des populations. Ce qui se fera en termes de collaboration et fournitures de renseignements aux forces de sécurité. C’est à prix qu’on pourra réduire au minimum le phénomène d’insécurité à défaut de l’éradiquer.
Ambaba de Dissongo