Mort suspecte d’un Flicaillon à l’Ecole de Police

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Victime d’une balle en plein thorax, suite à une fausse manœuvre, lors d’un maniement d’armes, un Elève –inspecteur passe l’arme à gauche…rn

Engagé volontaire dans la police nationale, lors du dernier concours de recrutement des Inspecteurs, la mort de cet Elève – inspecteur, dont nous taisons le nom, a jeté le froid dans le dos de plus d’un, à l’Ecole Nationale de Police. Et certains, de s’interroger.

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Comment une balle a – t-elle pu atteindre l’élève policier aux entrailles ? Comment cette balle a – t-elle pu se retrouver dans le chargeur ?…

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Dans le rang des nouvelles recrues, une seule question sur toutes les lèvres : Qu’est –il arrivé à cet élève Inspecteur ? Suicide ? Assassinat ? Tortures ? Chacun y va de son commentaire.

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Tout débute en Mars dernier. Tôt le matin, à l’école nationale de police, les casernes grouillent de monde. Les élèves flics vaquent à leur service, avec le sac au dos et le fusil à l’épaule. Dans un vacarme assourdissant, tous attendent l’ordre de la hiérarchie. C’est alors qu’apparaît le formateur : un vrai manipulateur d’armes à feu.

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Sabotage ou négligence ?

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Visiblement pressé, il sonne le rassemblement. Direction : le champ de tir, au pied de la colline. Pressés, de porter leur gâlons d’Inspecteurs, les élèves policiers s’exécutent. Mais ils étaient loin d’imaginer la suite…

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Après des séances de démonstration du formateur, les élèves Inspecteurs emboîtent le pas à leur instructeur. La suite est tragique : une fois la main du jeune policier sur la gâchette de sa Kalachnikov, une détonation déchire l’atmosphère. La balle lui a traversé le thorax, et les chevrotines, écrabouillent les incisives d’un de ses compagnons d’armes campées non loin.

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Aussitôt, la nouvelle du drame fait le tour de l’école de police. Accoudées aux fenêtres de leurs bureaux, les secrétaires éclatent en sanglots ; tandis que les hommes, tétanisés, cachent leur inquiétude.

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Avant que les deux victimes ne soient installées dans l’ambulance, le jeune élève Inspecteur jete un dernier regard d’adieu à ses compagnons d’arme. Destination : l’Hôpital Gabriel Touré.

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Sitôt arrivées les deux victimes sont admises au service des urgences de l’hosto. Mais avant que l’urgentiste ne termine son diagnostic, l’élève Inspecteur passe l’arme à gauche.

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Alertés par les chefs, les parents et proches de la victime prennent d’assaut la cour de l’hôpital. Les uns prennent place sur les bancs, tandis que, les autres tournent en rond, l’air préoccupé. Allongé sur une civière, le corps de l’élève flic, est placé à la morgue. Dans sa famille, c’est l’amertume. La colère aussi.

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Du coup, les langues se délient : assassinat programmé ou suicide ? Ceux qui ont, longtemps, fréquenté le jeune policier balaient, d’un revers de main l’hypothèse du suicide. Pour eux, il aime trop la vie pour mettre fin à ses jours. Mais du côté de la Direction de la police, c’est le silence radio. Du moins jusqu’au verdict de la hiérarchie policière. Pareil, à l’école Nationale de Police, où l’émotion est à son comble. Ici comme à la Direction, nul ne veut aborder la question.

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Mais une certitude : le fait qu’un fusil soit chargé, au moment d’une séance de démontage plaide en faveur d’une malveillante intention. Aussi, pourquoi ne pas vérifier les fusils avant de les céder aux élèves ?

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D’où l’incarcération du formateur, réputé spécialiste des armes à feu.

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En attendant, la famille de l’élève -Inspecteur ne compte pas en rester là. Elle envisage de porter plainte, contre l’école de Police pour « négligence ayant entraîné la mort ».

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Jean Pierre James

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