Le MIS à propos de la situation sécuritaire : “Notre police et notre gendarmerie ne seront pas un dépotoir”

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Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le général Sada Samaké

Le redressement des forces de sécurité est aujourd’hui une des préoccupations du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité (MIS), général de division Sada Samaké. Il l’a fait savoir, une fois de plus, à Kayes en rencontrant les cadres de l’administration et de la sécurité de la région. Il a assuré que la police et la gendarmerie ne seront le dépotoir de personne.

 

En visite à Kayes du 12 au 14 octobre 2014, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le général Sada Samaké, a abordé avec les cadres de la région les questions relatives à l’administration et à la sécurité nationale. Au cours des échanges, il s’est beaucoup appesanti sur le recadrage des forces de sécurité et indiqué qu’aucune faute ne sera plus tolérée.

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité compte faire tout ce qui est en son pouvoir, tant qu’il occupe ce poste, pour redresser les forces de sécurité, dont le comportement est décrié par toute la population malienne.

Il a rappelé que les forces de sécurité doivent faire leur travail conformément aux textes qui les régissent et que toute violation par des agents sera sévèrement punie. A l’en croire, les “mauvaises graines” ne seront pas uniquement sanctionnées, mais relevées. “La sanction ne suffit plus, il faut les relever”.

S’agissant des prochains recrutements, il a promis de faire en sorte que les plus méritants soient engagés. “Il ne faut pas que notre police ou gendarmerie soit le dépotoir. Tous ceux qui ne remplissent pas aux conditions exigées ne seront pas engagés”, a-t-il tranché.

Il a fait savoir que le déficit de cartes d’identité dans les centres d’état-civil est dû à l’insuffisance du budget de son département. Il a profité de la présence des services concernés pour leur déconseiller toute surfacturation du coût des pièces d’état-civil. Il a assuré que les auteurs de tels actes seront sévèrement sanctionnés.

Pour mettre fin aux mauvaise pratiques des forces de sécurité, le MIS a remis en marche les numéros verts de la police et de la gendarmerie, qui sont respectivement le 80 00 11 15 et le 80 00 11 14 pour la dénonciationdes mauvaises pratiques.

Il a invité les populations de Kayes à se faire enrôler, ce qui, selon lui, permettra de mettre de l’ordre dans l’état-civil, car chacun aura son numéro d’identification nationale. Il a sollicité la vigilance de chacun afin d’assurer la sécurité sur toute l’étendue du territoire.

Youssouf Coulibaly

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