Marche de protestation du SPN mardi pour dénoncer la mort de Siriman Fané et exiger la libération de Sanogo et autres : Les syndicats des Commissaires et des Inspecteurs se désolidarisent…

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policeLes syndicats des commissaires et des inspecteurs de police regroupés au sein du bureau provisoire pour l’unicité syndicale  de la police nationale, disent ne pas être concernés par cette marche et demandent à leurs militants de ne pas l’observer.

A l’invitation du syndicat de la police nationale (SPN), des organisations proches de l’ex-junte notamment le MP22 de Rokiatou Sanogo, une marche est prévue demain mardi pour dénoncer  les circonstances de la mort du sergent-chef Siriman Fané. L’ex-secrétaire général adjoint du SPN est décédé des suites d’une tuberculose à l’hôpital du Point G. Atteint  d’une infection pulmonaire aiguë,  Siriman Fané,  alors  placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction Yaya Karembé dans le cadre de l’enquête sur la disparition des 21 bérets rouges,   avait été  admis d’urgence à l’hôpital du Point G où il décéda. En marge de la célébration des événements du 22 mars 2012, le SPN, le MP22 avec à leur tête Oumar Mariko et Rokiatou Sanogo ont rendu la justice responsable de la mort du policier. Ils ont profité de cette rencontre pour dénoncer l’arrestation des membres de l’ex-junte avant d’exiger leur libération.

Aussi, pour la marche de demain mardi, ils comptent à nouveau dénoncer cette mort de Siriman Fané et exiger la libération de Amadou Haya Sanogo et ses camarades incarcérés.

Toutefois dans un communiqué qu’il nous a fait parvenir, le bureau provisoire pour l’unicité syndicale  au  sein de la police (BPUS-PN) et comprenant, entre autres, les syndicats des commissaires de police, des inspecteurs, et du syndicat du renouveau, informe qu’il ” n’est pas concerné par la marche du 8 avril organisée  par un groupuscule d’individus se réclamant d’un quelconque syndicat “.   Le bureau tient à souligner qu’il ne “ laissera personne ternir l’image de la police pour des raisons inavouées “. Le BPUS-PN invite ses militants à ne pas se laisser divertir.

On se rappelle que pendant la transition, des partenaires européens avaient fait don de plusieurs équipements aux  forces de sécurité notamment la gendarmerie et la garde en excluant la police nationale. Cette décision était motivée par les problèmes de leadership.  La police malienne en son temps était loin de rassurer ses partenaires.

L’objectif du BPUS-PN tranche avec celui du SPN. Il s’inscrit dans une nouvelle dynamique, celle d’avoir un syndicat unifié de la police et mettre de côté les guerres fratricides qui ont écorné l’image de la corporation.

Le BPUS-PN rentre d’une tournée qui l’a conduit dans toutes les localités du pays à l’exception de celles du nord du Mali pour sensibiliser l’ensemble des policiers tout en les exhortant à la discipline, au respect de l’autre.

Abdoulaye Diarra

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4 COMMENTAIRES

  1. L’état malien doit prendre ses responsabilités en interdisant cette marche. Si les organisateurs s’entêtent, ils doivent subir la loi dans toute sa rigueur.

  2. Voila des VOYOUX qui n’ont JAMAIS marche quand le pays etait occupe a plus de 60% par les narco-terroristes; ils n’ont jamais marche quand les femmes se faisaient violer au nord devant maris et enfants; ils n’ont jamais marche quand on cassait nos mausolees les uns apres les autres; ils n’ont jamais marche pour qu’on leur donne des armes pour qu’ils aillent defendre le pays; ils n’ont jamais marche quand des soldats etrangers venaient mourrir sur notre sol pour que le Mali redevienne SIMPLEMENT LIBRE. Si aujourd’hui on peut laisser ces genres d’ANIMAUX ouvrir meme la GUEULE pour parler de marche sans qu’on ne les radie, c’est qu’il y a a desesperer de notre pays.

    Quelle honte!!!

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