Sous un soleil de plomb, la tendance de
En battant le rappel des troupes pour battre le pavé mardi dernier sur toute l’étendue du territoire national, les organisateurs espèrent obliger les pouvoirs publics à arrêter les prélèvements sur leurs salaires et leur restituer les sommes déjà prélevées à cette fin. Ainsi, à Bamako, ils étaient plus de 400 policiers à prendre le départ devant le siège de
La tendance du Syndicat de la police nationale du Mali (SPN) sous la houlette de Siméon Keïta n’entend nullement désarmer contre l’Assurance maladie obligatoire (Amo) et le secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), Siaka Diakité. Dans sa déclaration, Siméon Kéita exige la restitution immédiate des sous prélevés sur leurs salaires. « L’AMO est le vol par rétention », fustige- t-il. Siaka Diakité est accusé de jeter de l’huile sur le feu en demandant des sanctions exemplaires contre trois membres du SPN (le secrétaire général Siméon Keïta, son adjoint Siriman Fané et son secrétaire chargé des revendications, Roger Samaké). « La sanction est rigolo, elle est nulle et nul effet et elle est anticonstitutionnelle et contre les textes du syndicalisme ».
M. Kéita qualifie de montage grotesque les incidents du 1er mai. « Le caractère de l’Amo est satanique. Nous avons été escroqués. Nous voulons nos dus. Tout est négociable sauf notre salaire. Nous regrettons notre démilitarisation. On arrache nos salaires. On prélève
Dr Oumar Mariko, ovationné pour sa participation à cette marche, a laissé entendre qu’il est possible de modifier la loi sur l’AMO. « Il est possible d’organiser la session extraordinaire à l’Assemblée pour modifier cette loi de l’AMO. Je vous rappelle que le congé des députés a été écourté pour une session extraordinaire relative à la vente de
Pour le secrétaire général de
Modibo FOFANA