Le directeur général de la Police, l’inspecteur général Soulaïmane Traoré, a donné des explications, mardi soir, sur le plateau de l’ORTM, sur l’incident survenu samedi dernier au niveau de la route de l’aéroport de Bamako
Il s’agissait d’une caravane non autorisée d’un « groupe de personnes » qui a été dispersée par les Forces de l’ordre, a assuré l’inspecteur général Soulaïmane Traoré.
Le patron de la police nationale a souligné que les manifestations et les caravanes sur la voie publique sont subordonnées à une autorisation des responsables administratifs compétents au Mali. A cet effet, l’organisation de ces différentes activités sans autorisation n’est pas possible.
« Malgré ces interdictions, un groupe de personnes a tenté une caravane au niveau de la route de l’aéroport le samedi dernier », a-t-il rappelé, avant de préciser qu’après des heures de discussions avec les Forces de l’ordre, le groupe a tenu à conduire sa caravane sans autorisation. Cette situation a entraîné l’usage du gaz lacrymogène pour les disperser, selon le directeur général de la police.
Le patron de la Police souligne qu’à l’occasion de la journée de la souveraineté retrouvée, commémorée le 14 janvier dernier, plusieurs organisations et associations avaient manifesté le désir d’organiser des caravanes à travers la ville de Bamako.
Malgré cette interdiction, a-t-il dit, le samedi 14 janvier 2023, un certain nombre de personnes se sont rassemblées au niveau du monument « Bienvenue », sur la route de l’aéroport, vers la Foire exposition de Bamako (FEBAC), pour former une caravane pour accueillir un voyageur.
« C’est face à cette défiance que les Forces de l’ordre présentes sur les lieux ont dû faire usage du gaz lacrymogène pour les disperser », a précisé le chef de la Police.
L’inspecteur général a précisé que cette action des Forces de l’ordre ne visait nullement une personne particulière encore moins une composante religieuse. Avant d’inviter la population au respect de nos lois et de nos règlements, surtout en cette période cruciale, pour faciliter aux Forces de sécurité l’accomplissement de leur mission dans l’intérêt de tout le peuple malien.
Souleymane SIDIBE
Le Mali est un état de droit et ce qui n’est pas autorise alors doit être combattu avec respect et vigeur pour les lois de la Republique. Nous refusons l’anarchie et le non respect des droits de l’Etat!
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