Le dimanche dernier à la mairie de Sogoniko en commune VI, des policiers se sont donnés en spectacle de manière déshonorante. C’était à l’occasion de la célébration d’un mariage d’un des leurs.
Il est de coutume chez les porteurs d’uniforme d’enlever la femme de leur camarade en noces. L’allure que prend cette pratique interpelle les autorités militaires, car dit-on, nul n’est au dessus de la loi. Les victimes et autres témoins de la douloureuse scène du dimanche dernier ne pourraient soutenir le contraire.
Le film !
Déjà, en venant, leur cortège avait provoqué un grand désordre en se frayant en force un passage pour leurs véhicules. Visiblement ivres, ils se sont livrés volontiers à des attouchements sexuels sur des filles. Une fille du nom de A. Traoré fut ainsi traitée. Blessée à l’épaule, elle fut transportée au Centre de référence de la commune VI de Sogoniko puisqu’elle saignait abondamment. Dans leur brutalité, ils n’ont même pas épargné des personnalités dont des hauts cadres de l’administration. Un monsieur a vu écrasée sa montre d’une valeur de million. Le pauvre a voulu porter plainte, mais contre qui ? Voila tout le problème. Des individus, parce que porteurs d’uniforme, ont pris la mauvaise habitude de se comporter ainsi dans la rue, convaincus qu’ils ne seront jamais sanctionnés. Si l’on n’y prend pas garde, les multiples dérapages des porteurs d’uniformes pourraient provoquer d’autres drames que personne ne souhaite.
Diakaridia Camara
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