Le syndicat national de la police (SPN) demande la libération immédiate des policiers détenus à la Maison d’arrêt de Bamako, conformément, à l’appel de réconciliation nationale lancé par le président de la République par intérim, Dioncounda et au respect des libertés syndicales. L’information a été donnée au cours d’une conférence de presse animée par les responsables syndicaux du (SPN).
Dans son exposé, Siméon dira que la police malienne traverse aujourd’hui une période difficile compte tenu des divisions à son sein et des graves violations des leaders syndicaux. Mais le pire selon lui, est la détention arbitraire de 4 camarades policiers entre les quatre murs de la Prison centrale de Bamako. Pour Siméon, cette détention est une violation grave de la décision présidentielle qui a demandé la libération immédiate de tout le monde. Certes, moi et trois d’entre sommes en liberté provisoire, mais il en reste encore quatre camarades en prison, a dénoncé, M. Keita.
Siméon a également dénoncé la violation des libertés syndicales et pointer du doigt l’actuel directeur général de la police, Diamouténé pour ses menaces à l’encontre des leaders syndicaux et son immixtion dans la formation du nouveau syndicat national de la police. Selon lui, le rôle du DG n’est pas de créer un syndicat ou de s’immiscer. Aux dires de Siméon, le DG de la police nationale préparerait une grande mutation de ses cadres syndicaux pour affaiblir le SPN. Mais, selon lui, une seule chose est sûre, le SPN se battra avec tous les moyens légaux pour avoir ses droits.
Quant à Siriman Fané, il a demandé à Dioncounda Traoré de faire tout pour libérer les autres policiers toujours détenus arbitrairement avant la fin de son mandat dans une semaine. A défaut de ça, le SPN, par des voies légales fera tout pour libérer les policiers détenus conformément à l’appel du président par intérim de libérer tous les acteurs de la crise au sein des forces armées et de sécurité.
Yacouba Doumbia
Un conseil de Socrate, mieux vaut demander à Sanogo de libérer les détenus policiers que de le demander à Djonkounda le clochard, entre Djonkounda et Sanogo, c’est le fils qui commende le Père.
Ou vous attendez l’arrivée de IBK pour avoir la grâce présidentielle qui n’acceptera jamais en tant que Président les imbécilités d’un soit disant général feuillant face aux djihadistes.
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