Libération des policiers : Quand Siméon interpelle Dioncounda

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Quelques semaines après sa libération, l’ex- secrétaire général du syndicat de la Police nationale (SPN), Siméon Kéïta, est sorti hier de son silence pour demander au gouvernement de transition à travers son président, Dioncounda Traoré,  à « prendre des dispositions idoines pour faciliter la libération de leurs camarades syndicalistes toujours détenus pour des motifs non avérés ». Cet appel  a été fait hier jeudi  à l’occasion d’une conférence de presse organisée par le SPN  en collaboration avec la CSTM.

SimeonL’ex- secrétaire général du Syndicat de la police nationale (SPN), Siméon Kéïta a appelé hier jeudi lors d’une conférence de presse, le président par intérim, Dioncounda Traoré, à « respecter l’engagement qu’il a pris concernant la libération de tous les détenus issus des crises au sein des forces de l’ordre et de sécurité ».  Cet engagement a déjà permis, a-t-il reconnu, sa  libération, celle de son adjoint, Sirima Fané et deux autres camarades.  Siméon Kéïta veut que la mesure profite aussi  aux quatre autres camarades  qui croupissent toujours sous les verrous sans « fondement ».

Ces derniers avaient été libérés, mais ont été repris pour une seconde fois par un juge proche de l’ancien régime et de la direction nationale de la police, dirigé actuellement par Alou Badara Diamouténé », accuse M Keïta tout en soutenant que le DG de la police « s’emploie à nous ramener en prison pour la seconde fois afin de déstabiliser profondément le SPN ». Selon  lui, l’actuel directeur général n’est « venu seulement que pour se venger au sein de la police, une information qu’il aurait lui-même confirmé ».  Diamouténé avait été limogé par le président déchu, ATT en 2006   suite à des incidents provoqués à l’issue du match Mali-Togo lors de la qualification à la coupe d’Afrique.

Siméon Kéïta  soutient également que le patron des flics a adressé des menaces de morts  aux membres de son syndicat et a dénoncé  des mutations injustes en perspective qui seraient une manœuvre du directeur pour faire émerger l’autre syndicat qualifié de celui  «de leurs fils qui n’a aucun crédit au sein de la police, composé des fils des cadres de la police ».
Il a promis de n’entreprendre aucune action pouvant troubler la quiétude du pays ainsi que les futures actions du nouveau président élu, Ibrahim Boubacar Kéïta dit IBK à qui il a adressé une chaleureuse  félicitation.

Son ex-adjoint, Sirima Fané, a  lui aussi insisté sur la libération des autres camarades en vue de faciliter le retour de la cohésion au sein de la police.
Le secrétaire général par intérim, Youssouf Fofana, a été présenté officiellement par Siméon Kéïta. Celui-ci aussi serait menacé de mort par le directeur général, M. Diamouténé pour avoir osé prendre les rênes du SPN, a conclu l’ex-leader syndical.
Ousmane Daou

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6 COMMENTAIRES

  1. Pourquoi les autorités ne virent pas ces policiers politiciens et qu’on en finissent tout le monde à des problèmes!…

  2. au diable ses predateurs vive un Etat nouveau , une police Nouvelle avec le Renouveau car chaque chose a une fin.

  3. Simeon (ikile bana maliba la) degage avec ton singe de Sanogo et clic clac de merde 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀

  4. MERCI BAZOUKA DE CETTE CONTRIBUTION REMARQUABLE LE MEME CONSEIL VA A L’ENDROIT DE SON TUTEUR DE GENERAL QUATRE ETOILES.
    WAIT AND SEE

  5. En tant que policier, Siméon doit se dire que l’action publique ne s’éteint nullement pas un arrangement en cas de crime surtout d’assassinat. Va t-il nous dire que le soldat mort au GMS peut être banalement sacrifié au nom d’une certaine promesse de Dioncounda. Voilà des policiers qui banalisent des crimes. Vivement la poursuite des agents de désordre et criminels. C’est pas une histoire de syndicat ici.

    • Merci mon cher sankingba. Ce Siméon doit savoir que dans le Mali nouveau que nous nous attelons à construire, les tocards comme lui et sa bande de délinquants indisciplinés, fabriqués et entretenues par le général de Dioncounda n’ont plus leur place. Nous voulons un Mali de l’excellence et non de la médiocrité. Notre nouveau Mali ne sera pas un Mali où certains citoyens sont supérieurs à d’autres ; mais un Mali où la justice et l’égalité de tous ne sont pas des vains mots. Au lieu de tenir des conférences, il doit encore prié Dieu, car comme tu l’as dit “l’action publique ne s’éteint nullement par un arrangement en cas de crime surtout d’assassinat”. Vivement la lutte contre l’impunité et qu’Allah bénisse le Mali.

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