Cette annonce a été faite le 17 mai 2014, lors d’une Assemblée Générale extraordinaire tenue au Groupement Mobile de Sécurité (GMS) par le syndicat de la Compagnie de Circulation Routière (CCR) et le Syndicat du Groupement Mobilze de Sécurité.
Les deux syndicats ont, au début de l’Assemblée générale, qui regroupait un demi-millier de policiers, fait observer une minute de silence en la mémoire des forces maliennes tombées sur le champ de l’honneur, en général, et des policiers en particulier.
Le secrétaire général adjoint du Syndicat du Groupement Mobile de Sécurité, le sergent Haï Dramé, révèlera que son chef, Sékou Siraman Diarra, est actuellement détenu à Kidal par les groupes armés. “Nous avons pu entrer en contact avec certains de nos éléments en détention; ils nous ont fait savoir que les groupes rebelles veulent qu’ils soient échangés avec les combattants rebelles en détention à Bamako”, a-t-il indiqué. Il a rappelé que dans le cadre du voyage du Premier Ministre Moussa Mara à Kidal, 30 policiers ont accompagné la délégation pour rejoindre la centaine de policiers déjà en poste à Kidal.
L’orateur déplore que ses camarades aient été amenés à Kidal, les bras ballants, sans la moindre arme, ni même un bâton.“Nous avons appris le métier des armes: le minimum, c’était de doter nos camarades en gilets pare-balles et d’armes, chose qui n’a pas été faite. Nous pensons que nos éléments ont été abandonnés car la délégation du Premier Ministre est revenue de Kidal sans eux. Nous décrions aussi la gestion calamiteuse du dossier de nos camarades par l’administration de la police: elle reste inactive par rapport à leur cas. C’est à notre initiative qu’une commission a été mise en place pour gérer ce dossier et soulager les familles des victimes et des otages. L’administration ne s’est jamais souciée de leur cas. C’est nous-mêmes qui avons collecté des fonds pour soulager les familles. Nous demandons la démission du directeur général de la police pour incompétence”, a fait savoir le sergent Haï Dramé.
Pour le sergent Aboubacar Kéïta, secrétaire général de la Compagnie Circulation Routière du GMS, l’Assemblée du jour est un cri de cœur des policiers à l’endroit de nos autorités, en général, et de la direction de la police, en particulier. Il dénonce la situation de ses camarades restés à Kidal sans la moindre assistance. Il révèle que ces derniers, bien que non armés, se sont battus comme ils le pouvaient, enregistrant des pertes, des blessés; une vingtaine d’entre eux ont été faits prisonniers par les groupes armés.
Pour le sergent, c’est une fierté pour la police d’avoir participé aux opérations militaires de Kidal, mais la direction de la police ne paraît nullement se soucier des agents de police en difficulté, ni des familles endeuillées. “Aucune commission de crise n’a été mise ne place par la direction pour pouvoir gérer les cas sociaux des familles victimes. Nos camarades qui ont pu s’échapper de Kidal pour se rendre à Gao sont dépourvus de tout, nos blessés sont oubliés. Je salue quand même l’initiative du ministre qui a donné 1 million de FCFA à 12 policiers revenus de Gao mais ceux qui sont revenus après eux n’ont rien eu alors qu’ils étaient eux aussi sur le théâtre des opérations”, souligne Keïta. Il déplore qu’aucune autorité ne se soit rendue dans les familles endeuillées: “Le directeur de la police ne s’est rendu chez personne; c’est le syndicat qui fait tous pour soulager les souffrances des familles. Le directeur devait, en ces moments difficiles, se comporter comme le père des tous les policiers mais, hélas !, il s’en fout des policiers: nous demandons qu’il soit, à très bref délai, remplacé par un autre qui se soucie du devenir des policiers maliens”, martèle-t-il.
Abdoulaye Koné
malheur à vous les policiers de n’avoir que des dirigeants qui se soucient que de leurs propres poches. cette fois vous avez le pire Directeur que la police n’aura jamais de sa vie. incompétent et dépassé par l’évolution du monde. aujourd’hui le petit blanc à tout mis à notre disposition, je veux cité la télévision pour nous permettre de suivre ce qui se passe ailleurs dans le monde entier. nous avions plus besoin d’être des génie suivons ces évènement et faisons nos analyse et déductions. dans quelle situation du monde. dans quel pays a-t-on envoyé des policiers là où l’armée ne maitrise pas la situation. ces policiers c’est pour faire quoi dans un camp militaire qu’est la ville de Kidal ( que votre directeur ignore d’ailleurs), faire le maintien d’ordre face à des groupes armés ( il faut être surmené un jour pour le penser). Oui, que tu ne puisse rien faire pour les policiers exceptés vos protégés et se qui servent (CR)contre l’intérêt du pays au moins ait une conscience.
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