En suspension depuis Avril dernier, les responsables syndicaux de la police nationale menacent de battre le pavé, le 22 novembre prochain. Un préavis dans ce sens a été adressé au Premier ministre, au ministre de la Sécurité et de la protection civile, au Gouverneur du district ainsi qu’aux institutions de la République. Les policiers réclament le titre d’Officier de Police Judiciaire (OPJ) pour les Sous-Officiers de police, une nouvelle grille indiciaire, la nomination au choix, la création des postes de hauts fonctionnaires auprès des représentations diplomatiques, des départements ministériels et des Gouvernorats, puis la relecture du décret N°-351PRM fixant les taux et les modalités d’octroi des primes allouées aux fonctionnaires de la police. Les syndicats de la police réclament également le réexamen des cas des policiers radiés.
La police nationale par le biais de ces syndicats notamment le SYNAPOL, SPN-CSTM, SAP et SPN-UNTM, invite enfin le gouvernement à l’exécution des engagements déjà pris, notamment la dotation en arme individuelle des éléments du GMS, la dotation complète de tous les policiers et l’aboutissement du projet des 20 000 logements sociaux.
Toujours dans son préavis de grève, la police nationale a soumis aux autorités le dédommagement des policiers victimes des évènements de Kidal,
En attendant le gouverneur du district de Bamako, à qui le dernier mot revient, quant à l’autorisation d’une telle manifestation, la question est de savoir qui va encadrer les policiers en cas d’approbation de leur marche.
Amidou Keita