Ce centre de communication, a-t-on expliqué, est reparti en trois unités: une unité à la disposition de la presse écrite, l’autre pour la presse audiovisuelle, et la 3ème unité pour la presse en ligne. Ce centre de communication est aussi opérationnel sur le web à travers un site Web, des comptes Facebook et Twitter.
Le ministre Traoré a rassuré que toutes informations pouvant être traitées par les médias seront disponibles à travers cette cellule de communication : «Il y a des informations que nous ne pourrons pas vous donner dans l’immédiat, mais comprenez-nous», a aussi dit le Ministre Traoré avant d’ajouter que les portes et téléphones de son département sont désormais ouverts à tous les médias.
Toutefois, le ministre de la sécurité n’a pas caché ses ambitions à apporter un grand changement dans le secteur sécuritaire du Mali. A ses dires le chemin est encore long et beaucoup reste à faire. Au nombre de ces défis, dit-il, il y a l’aspect organisationnel des forces de sécurité, leur formation et les moyens pour ce faire. A cela, toujours selon le ministre Traoré, s’ajoute une sensibilisation pour une prise de conscience des forces de sécurité sur leur rôle et mission.
Le ministre de la sécurité dit avoir rencontré les commissaires de police et les commandants de brigade pour leur signifier que les choses doivent et vont désormais changer. Pour lui, il faut établir une confiance entre la population et les forces de sécurité. «Mais il faut une prise de conscience collective », a rappelé l’orateur.
Djibi Karim
A propos de la suspension du salaire des 183 policiers : Seulement pour ce mois de Novembre, selon le Ministre
Les salaires de 183 policiers ont été suspendus à la date du 1er novembre 2015. Cette décision émane du ministre de la fonction publique et des relations avec les institutions à l’issue du contrôle physique des agents de l’Etat et des collectivités territoriale. Et les policiers ne sont pas les seuls à être concernés. Ils sont nombreux, des agents de l’Etat et des collectivités territoriale, à se retrouver dans le même pétrin.
Interrogé sur le cas des 183 policiers, le Ministre de la Sécurité et de la protection Civile a précisé que cette suspension ne doit pas normalement dépasser la période du seul mois de Novembre. Juste, indique-t-il, le temps de permettre aux intéressés de fournir des documents de réclamation. Ceci est valable pour tous les agents concernés par cette décision, que ce soit de la police ou pas.
Ce qui parait un peu plus fou dans cette affaire, c’est que parmi les policiers concernés figurent deux qui sont portés disparus depuis mai 2014 à la suite de de la mésaventure de l’ancien premier Moussa Mara à Kidal. L’on s’interroge cependant à savoir comment s’y prendront-ils pour fournir des dossiers dans la mesure où cette démarche nécessite des frais et qu’ils ne disposent plus de salaire…
Djibi Karim
monsieur le ministre vous avez notre entiere confiance et la benediction du peuples maliens bonne continuation et bon courage
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