La Bande des Quatre démantelée : L’épervier tue le mal dans l’œuf

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Comment éviter que naisse et grandisse le mal dans la cité ? Prière, interroger l’Inspecteur Principal Papa Mambi Keïta surnommé l’Epervier du Mandé.rn

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Ces jeunes ne sont pas des pros de la pègre, mais ils sont dangereux. Car armés chacun de poignards, ils n’hésitaient pas à s’en servir. A preuve : dans la nuit du lundi au mardi dernier, le sieur Lamine Diabaté et sa belle sœur venant du quartier Hippodrome aux environs de 23 heures  se firent arrêtés dans le champ hippique  par cette bande, chacun armé d’un poignard. Sous la menace de leur poignard, ils les dépouillèrent de tous leurs biens soit un téléphone portable de marque «Motorola» et la somme de 10.000 F CFA. Ils emportèrent même le foulard et la pièce d’identité de leurs victimes. Pire : ils tentèrent de violer la pauvre dame, heureusement sans succès.

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Les victimes, après les avoir quittés, se dirigèrent tout droit au Commissariat de police du 3ème Arrondissement pour y déposer plainte. Un réflexe qui leur permit plus tard de rentrer en possession de leurs biens.

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L’Epervier du Mandé activa immédiatement son réseau de renseignements et la nouvelle tomba : une bande de jeunots a enfin élu domicile dans le Champ Hippique et terrorise les passant. Une équipe  se rendit immédiatement sur place. Le secteur fut bouclé et toutes les issues condamnées. Trois d’entre eux se trouvèrent encore sur place, le quatrième s’étant déplacé. Et tenez-vous bien : parmi les trois, figure un adolescent d’à peine 15 ans. Ils étaient encore en possession de leur butin de guerre au moment de leur arrestation. Quelle ne fut la surprise des victimes quand elles furent rappelées au commissariat le lendemain de leur agression pour les confronter à leurs bourreaux ! Mieux, quand toutes leurs affaires leur furent restituées!

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Cette bande de débutants allait vite grandir si leur arrestation n’avait pas été anticipée. L’anticipation, c’est la meilleure arme contre le crime organisé. L’inspecteur Principal Papa Mambi Keïta l’a compris.

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B.S. Diarra

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