Insécurité grandissante à Bamako : Les policiers mécontents de leur hiérarchie

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vehicule Gms
Un véhicule de la police malienne
© AFP

La problématique de l’insécurité au Mali constitue l’une des préoccupations essentielles des plus hautes autorités. Si la partie septentrionale du pays est toujours sous menace des jihadistes et narcotrafiquants, au sud les braqueurs de moto troublent la quiétude des populations depuis un temps. Les forces de sécurité ne cachent plus leur mécontentement estimant qu’elles sont désarmées.

Les bandits qui s’illustrent dans les vols à main armée refont surface. Le braquage de moto, s’accentue au grand dam des paisibles motocyclistes. Ce sont des motocyclistes en Jakarta qui font le plus souvent les frais des attaques meurtrières des malfrats.

Ces bandits n’hésitent pas à opérer en plein jour au vu et au su de tout le monde. Et pourtant, il y a quelques mois, sur initiative du département de l’Intérieur et de la Sécurité, des patrouilles conjointes des forces de sécurité avaient été organisées pour anéantir ces crapuleuses pratiques. Cette opération n’a été que de courte durée.

Profitant de ce relâchement, les braquages se sont multipliés. La semaine dernière, un étudiant a été tué à Kalabancoro pour sa moto Jakarta. Il y a 72 h, notre confrère de la Radio “Renouveau FM” Youssouf Traoré dit Youssouf Karavati a été dépossédé de sa nouvelle moto Jakarta jusque dans sa famille à Titibougou. Quelques semaines avant, l’inspecteur de police Moulaye Haïdara du 13e arrondissement était victime du même sort sur 3e pont, etc.

Plus question de se balader à une certaine heure de la nuit. Il est regrettable que devant ces situations inconcevables nos autorités puissent faire les indifférents. Les brigades de recherche des commissariats de Bamako ont la volonté de réagir mais elles auraient été contraintes par la hiérarchie qui ne fournit aucun effort de lutte depuis le déclenchement de la “catastrophe”, qui fait de victimes tous les jours.

“Pour sécuriser quelqu’un, il faut être soi-même à l’abri. Nous n’avons pas de munitions qui nous permettent de faire face aux malfrats”, déplore le chef de brigade d’un commissariat de police, sous couvert d’anonymat. La même source confie : “Mon unité à un seule voiture de patrouille, avec 10 litres de carburant par jour et seulement quatre policiers qui mènent les opérations. Cela est lamentable pour la vaste zone qui nous est confiée”.

Maliki Diallo  

 

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4 COMMENTAIRES

  1. La plus par des bandits sont en connivence aves les policiers. Le citoyen Malien doit prendre son destiné.

  2. Mr Diallo votre 3eme et 4eme paragraphe resument et illustrent tous.
    Aux citoyens de se manisfester et de bouger sur le ministere de la securite publique et de l’interieure pour les choses changent. Au Mali rien bouge sans battre le maccdame avec force pour les autorites bougent leur C…

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