La pratique qui consiste à privilégier les listes des membres de la famille présidentielle ou des tenants du pouvoir lors des différents recrutements continue de plus belle. Si cette pratique avait été presque une règle sous le régime de l’ancien président ATT, celle-ci vient d’atteindre son paroxysme sous le président IBK.
En effet, depuis l’avènement de l’actuel président, tous les recrutements ont été émaillés par des scandales de l’existence d’une liste imposée par le fiston national, l’honorable Karim Keïta ou par le RPM, le parti au pouvoir notamment le recrutement de plusieurs agents à l’Énergie du Mali (EDM-sa), à l’Institut national de prévoyance sociale (INPS).
Le dernier en date, qui se passe de tous les commentaires, tant le caractère flagrant crevait les yeux, c’est celui du dernier recrutement à la Police nationale. De sources généralement crédibles, à la surprise générale de la commission mise en place pour la circonstance, après la proclamation des résultats de l’analyse sanguine des candidats qui constituent normalement le résultat final, une liste de 200 personnes est tombée. « Après la proclamation du résultat final, une liste de 200 personnes nous a été imposée par l’honorable Karim Keïta », martèlent nos indiscrétions.
Toujours selon nos sources, pour satisfaire à cette injonction du fiston national, la commission a été obligée d’introduire une nouvelle phase au processus de recrutement, les épreuves orales, la première fois dans le recrutement de la police. Pire, nos sources précisent que ces « super candidats », qui n’ont suivi aucune étape du processus de recrutement, ont tous été retenus à l’issue des épreuves orales en lieu et place des candidats ayant suivi toutes les étapes.
L’ironie du sort, quelques jours seulement après le début de la formation militaire, des candidats retenus à l’École nationale de la police, la contre-visite a révélé que plus de 100 parmi ces « super candidats » sont inaptes à suivre la formation. Déjà, notons que la formation des futurs policiers a enregistré ses premières victimes. En effet, nos sources nous révèlent que deux ont déjà rendu l’âme et deux autres sont dans le coma. Et de préciser que ces quatre éléments font tous partie de la liste imposée par le fiston national.
Les prochains jours seront déterminants dans l’issue de cette affaire. Car, l’avenir nous dira que si le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le désormais Général de division Salif Traoré et les autorités policières, seront assez courageux pour appliquer la loi dans toute sa rigueur afin que nos services de sécurité soient dotés de ressources humaines capables de faire face au nouveau défi sécuritaire qui se pose à notre pays à travers des recrutements respectant les normes requises, nous aurons une police plus forte.
Affaire à suivre !
Mama PAGA
Des policiers en parlaient à mi-voix.
C’est scandaleux.
Pendant ce temps les partenaires du Mali dépensent des milliards pour la formation
Hé ALLAH ! Nous les pauvres, nos enfants n’auront pas de travail dans ce pays ? ALLAH PITIE
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