Le Commissaire divisionnaire de police, Harouna Samaké, directeur de la police des frontières a animé, le jeudi 14 septembre 2017, une conférence de presse pour édifier davantage l’opinion publique sur la procédure d’obtention du passeport biométrique. Selon lui, la population doit changer ses habitudes et s’adapter aux changements de procédure apportée par ce nouveau passeport informatisé. « L’obtention n’est difficile mais les demandeurs ne s’approprient pas de la procédure», a-t-il soutenu.
La présente conférence a enregistré la présence du directeur adjoint du centre de traitement technique du RAVEC, Sibiri Philippe Berthé et du point focal chargé du passeport biométrique au ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Oumar dit Barou Sacko. Selon le conférencier, Harouna Samaké, le passeport biométrique est un document de voyage sécurisé conforme aux normes internationales de l’aviation civile c’est-à-dire que le Mali dispose actuellement d’un passeport universel informatisé et biométrique. A l’en croire, ce passeport a été initié par les autorités de notre pays en 2016 et son obtention est soumise à des principes définies par l’arrêté interministériel N° 1670 du 2 juin 2017 par les ministères de la Sécurité et de la Protection Civil, des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, des Maliens de l’Extérieur et de l’Economie. Selon lui, contrairement à l’ancien passeport, tous les demandeurs du passeport biométrique doivent notamment, répondre physiquement présent, avoir un reçu de paiement à la Banque (ECOBANK), avoir un extrait d’acte de naissance qui sera transmis au ministère de l’Administration Territoriale, avoir un numéro d’identification qui s’obtient sur la base de la Carte Nina ou de la fiche descriptive individuelle, avoir des justificatifs de la profession exercée. « Les enfants mineurs doivent avoir l’autorisation des parents ou d’un tuteur et les femmes qui souhaitent porter le nom de leur mari sur leur passeport doivent apporter la copie d’acte de mariage. » a-t-il expliqué. En dépit de la production de toutes les pièces demandées, dira-t-il, le candidat pour le passeport biométrique sera soumis à une interview car : « les documents sont insuffisants pour vérifier si quelqu’un est réellement malien ou pas. », a-t-il dit. Selon lui, il y a deux procédures d’obtention d’un passeport biométrique dont la première consiste à payer la somme de 55000 F CFA au guichet de l’ECOBANK pour obtenir le passeport en deux semaines et la seconde consiste à payer 110000 F CFA à l’ECOBANK pour l’obtention du passeport en une journée à condition de déposer la demande avant 10 heures du matin. « La loi s’applique à tout le monde il faut que la population apprenne à s’adapter à cela pour éviter les dysfonctionnements. L’obtention n’est pas difficile mais les demandeurs ne s’approprient pas de la procédure», a-t-il conclu.
Moussa Dagnoko
C’est à voir si ce qui est dit est réellement appliqué. Les circuits parallèles ne vont-ils pas coexister et prendre le dessus?
Rien n’est moins sûr.
ibk, ce que vous venez de dire est la pire réalité. Le réseau parallèle est prédominant dans cette affaire.
Justement, si tout le monde respecte les regles il n’y aura pas de circuit parallele.
Car c’est la population qui donne vie et entretient ce circuit parallele en ne respectant pas les procedures.
C’est à voir si ce qui est dit est réellement appliqué. Les circuits parallèles ne vont-ils pas coexister et prendre le déçu?
Rien n’est moins sûr.
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